Cycle photographes Taïwanais

Cycle photographes Taïwanais

En marge de l'exposition, une programmation documentaire à l'auditorium est consacrée aux photographes Taiwannais Chen Po-I et Yao Jui-Chung, à travers deux films où les traces d'un passé déserté et de lieux abandonnés s'entremêlent dans un parcours poétique et spirituel.

La MEP

Horaires

Samedis 15h : A rainbow over the ruins, Sandy Hsiu-chih Lo, 41′, 2012
Dimanches 15h : The Five Last Pupils, Cheng Hui Ling, 55′, 2013

 

LA PROGRAMMATION

Samedi
15h : A Rainbow over the Ruins – réalisation Sandy Hsiu-chih LO, 41 minutes, 2012

Rainbow over ruins

Le photographe YAO Jui Chung, a longtemps exploré les ruines architecturales de Taiwan : traces d’un passé historique oublié, ou constructions pharaoniques récentes et pourtant abandonnées : les édifices n’ayant d’autre vocation que de servir « d’abris à moustiques » se comptent par centaines.

C’est en prenant en compte l’envergure de ce projet photographique que YAO Jui Chung a fédéré ses étudiants dans un grand projet artistique « Lost Society Document ».
Ce projet, dont l’objet est avant tout esthétique, voire romantique comme le dit YAO, laisse dans le film la part belle à l’errance, le rapport a la nature, à la spiritualité qui émane des lieux désertés.
Mais il s’inscrit bien sûr dans une dénonciation de la corruption, de l’incurie des politiques face aux dépenses publiques et aux industries omnipotentes.
NB. Les photographies de la série « Errance dans les ruines » par YAO Jui Chung sont présentées dans l’exposition Lendemain chagrin.

 

Dimanche
15h : The Five Last Pupils, réalisation CHENG Hui Ling, 55 minutes, 2013

The five last pupils

Ce film relate l’anéantissement progressif du village aborigène de Shemyu, ravagé par des glissements de terrain et des torrents de boue à la suite de typhons successifs, et notamment le plus meurtrier, Morakot, en 2009. Les habitants l’ont  progressivement abandonné, si bien qu’en 2013, il ne restait que 5 enfants à l’école primaire, dont c’est la dernière année d’existence. Le film montre les difficultés et la rudesse de la vie des enfants, qui doivent envisager la perspective de la séparation et l’incertitude du lendemain. N.B. Les photographies de Chen Po-I (dans l’exposition Lendemain chagrin) ont été réalisées dans un autre village, dévasté par le typhon Morakot.