François Rousseau

François Rousseau
Atelier

Photographe de mode et de publicité, François Rousseau s’est inspiré du roman de Patrick Grainville, L’Atelier du peintre, pour mener à bien ce projet photographique. Découvert à sa sortie en 1998, ce roman illustre parfaitement, à ses yeux, un mythe de Los Angeles qui va l’habiter, l’aimanter pendant des années.

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La MEP

Photographe de mode et de publicité, François Rousseau s’est inspiré du roman de Patrick Grainville, L’Atelier du peintre, pour mener à bien ce projet photographique. Découvert à sa sortie en 1998, ce roman illustre parfaitement, à ses yeux, un mythe de Los Angeles qui va l’habiter, l’aimanter pendant des années. Se destinant d’abord à la peinture, François Rousseau est frappé par le rapport du peintre et de ses modèles qui, de tous les milieux, viennent poser dans l’atelier. Comme si les modèles attendaient du maître leur naissance même, leur vraie nomination. Aujourd’hui, vingt ans après, le photographe qu’il est devenu, lui aussi aux prises avec ses modèles, a renoué avec le roman des commencements. Il l’a incarné et en a réinventé visuellement les personnages, les épisodes-clés. Tout un théâtre où Los Angeles est mis en scène, dans la diversité de ses corps déchus et glorieux.

“L’Atelier du peintre de Patick Grainville raconte l’histoire passionnée et tragique d’un peintre européen, d’un Maître ayant quitté son pays pour s’installer et fonder un atelier de peinture à Venice Beach (Los Angeles). Cet atelier a ceci de particulier qu’il a pour étudiants d’anciens délinquants des quartiers défavorisés. Une communauté vit dans l’Atelier : les femmes sont avec les femmes, les hommes avec les hommes, l’hétérosexualité au centre est totalement fantasmée car elle n’est présente qu’au travers de la fameuse toile de Jan Van Eyke,Les époux Arnolfini, que le maître cherche à reproduire en faisant poser ses élèves mais sans succès… Je me suis emparé de ce récit et l’ai utilisé comme structure à mon projet : une série d’environ 100 photographies, des compositions, des mises en scène de nus. Le processus de narration appliqué à mes séries photographiques permet de collaborer avec mes modèles sur de longues périodes et en profondeur. J’ai appréhendé la composition de mes images comme un peintre, en prenant le temps nécessaire.”
François Rousseau

Ce projet est accompagné d’un triptyque vidéo de Luc Maes intitulé L’Atelier photographique et d’une musique, Life Class, composée par Mikael Karlsson. Cette composition musicale pour orchestre de chambre, qui constitue une pièce majeure du projet, est diffusée tous les jours à 17 heures.

Ce projet a reçu le soutien de IMPACT DIGITAL et IC LAB (New York), du Ministère de la Culture, de Profoto, Yoonik, Relais Graphique, Epson et de la galerie Pierre-Alain Challier.

Parallèlement à l’exposition de la Maison Européenne de la Photographie, la galerie Pierre-Alain Challier présente la suite du projet, l’Atelier, du 3 février au 7 mars 2009.

www.francoisrousseau.com

Image en une : Atelier, 2008 © François Rouseau