Rebecca Bournigault

Rebecca Bournigault

À l’auditorium de la MEP
Accès libre sur présentation de votre billet d’entrée, dans la mesure des places disponibles

La MEP

À l’occasion de la rétrospective présentée chaque samedi et dimanche de 14h30 à 15h00 à l’auditorium, la MEP propose une rencontre-projection avec l’artiste Rebecca Bournigault le mercredi 22 février à 18h.

Rebecca Bournigault est née en 1970 à Colmar. Elle vit et travaille à Paris.
Elle est découverte par Harald Szeemann dans les années 1990 et s’impose immédiatement sur la scène internationale, notamment par le biais de son travail vidéo.

PORTRAITS Playback, 1995 © Rebecca Bournigault
PORTRAITS Playback, 1995
© Rebecca Bournigault

Harald Szeemann écrit dans le catalogue de la Biennale de Lyon en 1997 à propos de son œuvre : “Pourtant, même si chaque homme réagit différemment, il y a des observations plus générales. Les femmes sont beaucoup plus décontractées dans les Portraits que les hommes. Enfin, déjà Beuys disait que l’avenir c’était elles. Autoportrait est totalement différent des autres Portraits. On voit que cela lui fait du mal d’être l’enregistreuse et l’enregistrée. Il y a une sorte de jeu-gêne qui contient un élément dramatique et qui fait penser à ce monodrame de Jean Cocteau, filmé par Roberto Rossellini avec Anna Magnani, La Voix humaine, dans Amore (1948). C’est la plus jeune artiste de la Biennale, et c’est elle qui nous donne le plus d’autres.”

À la frontière de la fiction et du réel, les vidéos de Rebecca Bournigault évoquent le cinéma vérité. Plaçant au cœur de sa pratique artistique la question du portrait, elle puise son inspiration dans la vie quotidienne, la musique, le cinéma et la littérature.
Elle parle ainsi de son propre travail : “On est le plus souvent dans le réel. La fiction pure a peu de place. Pièce après pièce, je travaille le portrait. Comment, par le portrait, le réel est magnifié ?”.

Son œuvre questionne également la représentation de la femme dans la société d’aujourd’hui en explorant des thèmes tels que l’amour, le sexe ou la violence.

Image en une : PORTRAITS Playback, 1995 © Rebecca Bournigault