Restitution – Tangram

La légende dit qu’au 16^e siècle, un empereur chinois du nom de Tan fit tomber un carreau de faïence qui se brisa en sept morceaux. Il n’arriva jamais à rassembler les morceaux pour reconstituer le carreau, mais s’aperçut qu’avec les sept pièces, il était possible de créer des formes multiples.

En s’inspirant de ce puzzle chinois appelé Tangram, l’atelier a proposé aux familles d’explorer les relations du corps à l’une de ces sept formes et de jouer de mises en scène pour créer d’étonnants portraits.

En introduction, pour découvrir l’infini potentiel de création de figures avec les sept pièces du Tangram, chacun s’est amusé à composer une forme figurative ou abstraite en papier découpé. Puis, chaque famille s’est photographiée mutuellement en studio en recherchant une gestuelle dynamique (mouvement, saut, équilibre). À partir de ces premières photographies, ils ont découpé leur silhouette et l’ont mise en scène avec les pièces de Tangram pour imaginer des jeux entre leurs corps et les formes. Ces petites expérimentations sous forme de maquette ont été photographiés par chacun d’entre eux en jouant avec la lumière pour accentuer l’effet de “faux” personnages ou au contraire pour rechercher un effet plus réaliste.

Suite à ces propositions, chaque famille a joué avec des formes de Tangram à leur échelle humaine et a proposé de nouvelles postures en studio. Leurs productions photographiques ont été rassemblées dans un leporello.

Avec la participation de : César, Elisa, Esra, Florence, Hannah, Joe, Joseph, Kayna, Lucien, Maud, Nicolas et Yéhoudit.
Atelier conçu et animé par Maria Letizia Piantoni, photographe, et Ghyslaine Badezet, responsable du service culturel et pédagogique de la MEP.