Studio Interview #3 — My-Lan Hoang-Thuy

La MEP consacre ce podcast aux artistes présentés au Studio,, son espace d’exposition dédié à l’émergence. Découvrez à travers une série d’entretiens immersifs au cœur de la création, les influences et le parcours de photographes en début de carrière, figures de la scène artistique de demain.

STUDIO INTERVIEW #3 — My-Lan Hoang-Thuy

Plongez dans l’univers de l’artiste My-Lan Hoang-Thuy lors d’une discussion avec la commissaire de l’exposition, Clothilde Morette.

Sa première exposition personnelle en institution, visible à la MEP jusqu’au 10.12.2023, réunit une sélection d’oeuvres produites entre 2019 et aujourd’hui. Seul son corps, figure récurrente des œuvres présentées ici, fixe une continuité thématique. Elle module son anatomie, l’allonge ou la rapetisse, diversifie ses poses, et renverse, par là même, toute tentative d’objectivation de son corps.

Née en 1990, My-Lan Hoang-Thuy est diplômée en arts appliqués de l’Ecole Duperré (2015) et des Beaux-arts de Paris (2018).

Studio Interview #2 – Rachel Fleminger Hudson

La MEP consacre ce podcast aux artistes présentés au Studio,, son espace d’exposition dédié à l’émergence. Découvrez à travers une série d’entretiens immersifs au cœur de la création, les influences et le parcours de photographes en début de carrière, figures de la scène artistique de demain.

STUDIO INTERVIEW #2 — Rachel Fleminger Hudson

Plongez dans l’univers de l’artiste photographe et vidéaste Rachel Fleminger Hudson, lauréate du Prix Dior de la Photographie et des Arts Visuels pour Jeunes Talents 2022, lors d’une discussion avec la commissaire de l’exposition, Victoria Aresheva.

Sa première exposition personnelle, visible à la MEP jusqu’au 01.10.2023, réunit un ensemble de photographies issues de plusieurs séries explorant l’imaginaire des années 1970. Certaines de ses images simulent des photographies d’époque prises sur le vif, comme celles représentant les jeunes fans de football. D’autres assument une mise en scène théâtrale avec des modèles en pleine performance. Sa pratique artistique transdisciplinaire, comprend également un travail du costume, du décor et de recherche académique en cultural studies.

Née en 1997 à Londres, Rachel Fleminger Hudson est diplômée du Central Saint Martin (2022) et du Camberwell College of Arts (2017).

Podcast Collection – Jocelyn Lee

La MEP vous propose une série de podcasts présentant les histoires de photographies issues de sa collection. Le travail de Rineke Dijkstra, exposé actuellement à la MEP, aborde différents sujets liés à la construction de l’identité, particulièrement présente pendant l’adolescence. Pour faire écho à cette thématique, nous vous proposons d’écouter notre nouvelle série de podcasts autour d’œuvres issues de notre collection qui immortalisent ce moment de transition qu’est l’adolescence.

Le troisième et dernier épisode est consacré à la photographe Jocelyn Lee. Née à Naples en Italie, la photographe Jocelyn Lee réalise des portraits psychologiques depuis 35 ans. 

Avec un regard clair et empathique, elle nous invite à réfléchir à des questions éternelles telles que la jeunesse et l’âge, nos liens les uns avec les autres, ou encore notre relation avec la nature.

 

Jocelyn Lee, Untitled (Fiona and Michael), 2005. Collection MEP, Paris © Jocelyn Lee

Podcast Collection – Martin Parr

La MEP vous propose une série de podcasts présentant les histoires de photographies issues de sa collection. Le travail de Rineke Dijkstra, exposé actuellement à la MEP, aborde différents sujets liés à la construction de l’identité, particulièrement présente pendant l’adolescence. Pour faire écho à cette thématique, nous vous proposons d’écouter notre nouvelle série de podcasts autour d’œuvres issues de notre collection qui immortalisent ce moment de transition qu’est l’adolescence.

Le deuxième épisode est consacré au photographe anglais Martin Parr. Réalisée entre 1982 et 1985, la série The Last Resort de Martin Parr dresse le portrait de familles aux revenus modestes passant leurs vacances à New Brighton près de Liverpool, une petite station balnéaire vieillissante. Martin Parr raconte avec ironie et sarcasme mais également avec une tendresse palpable, la fin du monde ouvrier et l’arrivée de la société de consommation. 

Un moment de métamorphose qui n’est pas sans résonner avec ce moment de transformation dans la vie qu’est l’adolescence. 

 

Martin Parr, New Brighton, England, 1983-1985. From “The Last Resort”. Collection MEP, Paris © Martin Parr / Magnum Photos

Podcast Collection – Charles Fréger

La MEP vous propose une série de podcasts présentant les histoires de photographies issues de sa collection. Le travail de Rineke Dijkstra, exposé actuellement à la MEP, aborde différents sujets liés à la construction de l’identité, particulièrement présente pendant l’adolescence. Pour faire écho à cette thématique, nous vous proposons d’écouter notre nouvelle série de podcasts autour d’œuvres issues de notre collection qui immortalisent ce moment de transition qu’est l’adolescence.

Le premier épisode est consacré au photographe français Charles Fréger. Célèbre pour ses portraits, il se consacre à la représentation d’individus, souvent jeunes, appartenant à des structures collectives qui impliquent le port d’une tenue vestimentaire spécifique. Découvrez la série « Majorettes », l’une des plus représentatives de sa vision.

 

Charles Fréger, Atomic 2, de la série “Majorettes”, 2000-2001, Collection MEP, Paris © Charles Fréger. 

Un épisode de La Poudre enregistré à la MEP autour de Zanele Muholi

Dans le cadre de l’exposition Zanele Muholi,, la MEP a invité La Poudre, podcast produit par Lauren Bastide, pour un enregistrement en direct d’un épisode questionnant la dimension politique et militante que prend la photographie lorsque les femmes s’en emparent et à la manière dont elles utilisent cet outil, dans le passé comme aujourd’hui, pour changer les représentations, passer des messages politiques, ou encore modifier le regard que la société porte sur certains corps.

Pour cet enregistrement à l’auditorium de la MEP, Lauren Bastide a réuni plusieurs expertes pour discuter des nombreux sujets que véhicule l’exposition consacrée à Zanele Muholi : Adeline Rapon, photographe, Pascale Obolo, cinéaste et chercheuse, et Victoria Aresheva, co-commissaire de l’exposition.

Pascale Obolo a commencé par rappeler l’importance pour Zanele Muholi de se réapproprier une narration, celle de la communauté queer sud-africaine (08’37), via un médium, la photographie, qui se prête particulièrement au traitement du sujet de la représentation (09’35). Zanele défend sa communauté en maîtrisant son histoire (54’37) et dans un rapport à son modèle décorrélé d’une quelconque domination (37’37).

Adeline Rapon rapproche sa propre pratique photographique, en Martinique, du travail d’archives lancé en 2006 par Zanele Muholi (18’53). Elle évoque l’histoire de l’art telle qu’enseignée aujourd’hui, marquée par un prisme masculin et blanc (41’29), et la nécessité de présenter les oeuvres d’art hors des espaces clos des institutions (25’25).

Victoria Aresheva évoque la manière de Zanele Muholi de représenter la violence subie par les personnes LGBTQIA+ (27’57), par des portraits de personnes dignes et fières. Son travail photographique, très efficace formellement (59’27), appuie son militantisme.

La Poudre est une émission produite par Lauren Bastide, diffusée en exclusivité sur Spotify.

« Julie I, Parktown, Johanessburg », 2016 Courtesy of the Artist and Stevenson, Cape Town/Johannesburg and Yancey Richardson, New York © Zanele Muholi

Studio Interview #1 — Cédrine Scheidig

La MEP consacre ce podcast aux artistes présentés au Studio, son espace d’exposition dédié à l’émergence. Découvrez à travers une série d’entretiens immersifs au cœur de la création, les influences et le parcours de photographes en début de carrière, figures de la scène artistique de demain.

STUDIO INTERVIEW #1 — Cédrine Scheidig 

Cédrine Scheidig est une jeune photographe française née en Seine-Saint-Denis. Elle s’est formée à la photo à l’École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles et a été lauréate du Prix Dior de la photographie et des arts visuels pour jeunes talents en 2021. Ses inspirations sont très liées à son histoire familiale, son père est guadeloupéen et sa mère franco-allemande, son travail s’inscrit donc entre ces deux territoires : l’Europe et les Caraïbes. Dans sa pratique elle s’intéresse aux personnes issues des diasporas afro-caribéenne, à leur mode de vie, leur rapport à l’identité et à l’appartenance à un lieu.

L’exposition au Studio de la mer à la terre réunit deux de ses séries – « It is a Blessing to be the Color of Earth », réalisé en 2020 en banlieue parisienne,  et « Les mornes, le feu » commencé l’année dernière en Martinique. Elle évoque à la fois les relations entre les territoires dans l’histoire et les échanges et migrations contemporains. 

 

Photographier les crises #5 – Don McCullin

La MEP vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues de nos collections, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s’inscrit dans le cadre de l’exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu’au 15 janvier 2022 à la MEP.

PHOTOGRAPHIER LES CRISES #5 – Don McCullin

Né en 1935 en Angleterre, Don McCullin a parcouru le monde entier avec son appareil photo et s’impose aujourd’hui comme étant l’un des plus grands photographe de guerre. De Chypre, au Vénézuela, en passant par l’Inde, le Vietnam, la Palestine ou encore le Biafra, son expérience et son courage ont permis d’immortaliser la réalité des civils et des soldats, sur un terrain de conflit. 

Originaire de Finsbury Park, un quartier pauvre du nord de Londres, McCullin a également montré la misère présente dans les quartiers anglais. En 1969, il photographie en format portrait un sans-abri qu’il nomme Homeless Irishman. Bien que l’image soit en noir et blanc, les différences de contrastes montrent un homme marqué par un quotidien difficile. Le visage noirci, la barbe blanche, les cheveux en bataille, ses yeux fixent l’objectif d’un regard inévitable, droit et profond. Cette photographie parle d’elle-même et confronte directement le spectateur à la réalité de cet homme.

Sans-abri irlandais, East End, Londres, c. 1969 © Don McCullin (courtesy Contact Press Images)

Photographier les crises #4 – Marie-Laure de Decker

La MEP vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues de nos collections, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s’inscrit dans le cadre de l’exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu’au 15 janvier 2022 à la MEP.

PHOTOGRAPHIER LES CRISES #4 – Marie-Laure de Decker 

Sur cette photographie, prise 2 ans avant l’élection de Nelson Mandela, on peut voir une femme noire qui porte sur son dos une petite fille blanche dans les rues de Soweto. La femme regarde droit devant elle malgré le poids de l’enfant, sûrement âgé entre 3 et 5 ans et qui semble peser lourd pour son dos. C’est la fin de l’Apartheid en Afrique du Sud. Ce régime politique établi de 1948 à 1991 est aujourd’hui reconnu comme étant un crime contre l’humanité. L’apartheid, c’est le fait de placer au coeur des décisions d’un gouvernement, la ségrégation raciale, le tout, institutionnalisé à travers des lois, des politiques et des pratiques discriminatoires. 

30 ans après, Marie Laure de Decker est avec nous pour revenir sur cette période sombre de l’histoire qu’elle a documenté grâce à ses photos. 

Nounou noire, enfant blanche, 1985. Collection MEP, acquis en 2001 © Marie-Laure de Decker

Photographier les crises #3 – Gilles Caron

La MEP vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues de nos collections, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s’inscrit dans le cadre de l’exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu’au 15 janvier 2022 à la MEP.

PHOTOGRAPHIER LES CRISES #3 – Gilles Caron

Mai 1968. Le photojournaliste français, Gilles Caron, se retrouve au cœur des manifestations étudiantes à Paris. Armé de son appareil, il réalisera les photographies les plus célèbres et marquantes de cette période, allant d’une série de portraits du Général de Gaulle, au regard provocateur de Daniel Cohn Bendit ou encore des lanceurs de pavés. La photographie qui nous intéresse dans cet épisode a été prise dans le 5e arrondissement de Paris, Rue Saint Jacques, proche de la Sorbonne et du quartier latin. 

Traitée en noir et blanc, on observe au milieu de cette image un poteau sortant de terre, entouré de débris sur lequel se hisse un drapeau. En arrière plan, une fumée qui forme une brume épaisse et nous laisse imaginer que de récentes altercations entre étudiants et CRS viennent d’avoir lieu. La rue semble déserte, tel le calme après la tempête.

Rue Saint-Jacques, Paris, 10 juin 1968, Collection MEP, acquis en 2011 © Fondation Gilles Caron / In-actua