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- Monographie
Harbutt – Progreso
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“C’est en 1976 que je suis allé au Yucatan pour la première fois. Je travaillais à Miami à l’époque et je voulais des vacances. Le Yucatan était tout à côté: j’aime la cuisine mexicaine et je prends toujours beaucoup de photos dans un nouvel endroit. Depuis, je me suis arrangé pour y retourner tous les ans.
Le Yucatan est un endroit doux: moins agité et mois secret que les grandes villes du monde. Mes journées à Merida s’étiraient de la Place au Café Express, au Marché, à la Place, au Café Express, tout cela se trouvant concentré en quatre pâtés de maisons. Quelquefois, j’allais soit à la plage, soit visiter les ruines. Par chance, la nourriture n’était pas seulement mexicaine mais libanaise à cause des commercçants levantins des Caraïbes. Il y avait beaucoup de poisson frais, crevettes du golfe, conques, tortues de mer, beaucoup d’ail et une bière brune très onctueuse.
Je crois que j’étais séduit par le concept Maya du progrès: le temps est cyclique; les choses ne s’améliorent pas de jour en jour, elles tourbillonnent simplement comme la poussière dans la rue. Les photos me rappellent, pour la plupart, la petite ville où j’ai grandi, dans le nord du New Jersey, où les jours se passaient à draguer une fille ou à chercher du travail ou un moyen agréable de passer le temps jusqu’au lendemain.
Je me sentais chez moi, peut-être parce que je suis petit et trapu. La plupart des Mayas, passée l’adolescence, ont tendance à grossir et Merida est une ville d’agents de police grassouillets et de voleurs grassouillets, de Roméos grassouillets et de Juliettes grassouilletes. J’étais l’homme le plus grand du coin. Qui sait si dans une vie antérieure je n’étais pas Maya?” – Charles Harbutt (préface)