“Au début des années 90, la photographe coréenne se rend plusieurs fois aux États-Unis pour y saisir les grands espaces désertiques, leurs roches, cactus et plantes éparses. Elle travaille en appliquant une émulsion photosensible sur du papier coréen traditionnel en fibres de mûrier, obtenant ainsi un résultat à la fois brut et empreint de sérénité. Robert Frank, dont elle fut l’assistante, y voit des “paysages débarrassés de la bête humaine””. Ce catalogue accompagne une rétrospective de son travail présentée au Fotomuseum Winterthur à l’automne 2016.”