Kai Löffelbein a emprunté la même route que les déchets électroniques occidentaux pour découvrir où et comment leur voyage prend fin. De l’Europe et des États-Unis à Agbogbloshie au Ghana, à Guiyu en Chine ou New Delhi, ses photographies édifiantes révèlent notre dépendance aux pays émergeants pour nous débarrasser de nos déchets, que nous ne souhaitons pas voir polluer nos propres sols. À l’ère du tout digital, les clichés de Kai Löffelbein mettent en lumière l’urgence de prendre conscience que nos privilèges sont loin d’être sans dommages collatéraux et que le système de production capitaliste actuel arrive à bout de souffle – et à bout de notre planète.