• Monographie

Mounicq – Portraits

Mounicq Jean / Denoyelle Françoise
Mounicq – Portraits

40.00 TVA incluse

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Editeur Editions De Juillet
Date de parution 2022
Langue Français
Type de reliure rigide
Pages 169
ISBN : 9782365101097
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Photographe de renom, Jean Mounicq fait référence encore aujourd’hui pour ses travaux sur Paris et Venise. Ami de Sergio Larrain, il fait un court passage à l’agence Magnum à la fin des années cinquante, avant de travailler pour la presse féminine – notamment ELLE – et portraiturer ainsi toute une génération d’artistes, d’écrivains, de marchands d’art, de femmes et d’hommes d’État, tous au faîte de leur gloire dans les années d’après-guerre. La jeunesse n’est pas en reste ; les images de Mounicq propulsent aux premiers rangs chanteurs et compositeurs, danseurs et couturiers, illustrateurs et designers, plasticiens et concertistes, metteurs en scènes et comédiens… les nouvelles idoles du moment.

Portraits est donc une extraordinaire collection de visages des Trente Glorieuses. 

« L’attention toujours en éveil, l’œil est assuré, la mise en place des structures de l’image presque innée, la sélection des éléments du décor drastique. Considérer la scène, son architecture, ses ouvertures, ses contraintes et ses opportunités. Installer le personnage dans un ordonnancement de l’espace, l’établir dans l’assise apaisante d’une contenance choisie ou le laisser vaquer à ses emportements de l’instant. Mesurer à l’œil la transparence de la lumière, les contre-jours, les zones d’ombre et les reflets. Le plus souvent, tenter de maîtriser l’éclairage faute de l’organiser. Envisager l’ensemble, repérer les objets, écarter l’intrus, bannir le futile, supprimer le joli, scruter le pertinent, choisir le remarquable. Asseoir le juste équilibre entre les plans. Dans le flot des paroles, propos et questions du journaliste, répliques et objections de l’écrivain, plaisanteries du peintre, invitation à prendre l’outil du sculpteur, la garde est baissée. S’esquissent un relâchement des tensions, une distraction du corps, un reflux de l’attention, une brèche dans l’application à paraître. »

Extrait du texte de Françoise Denoyelle,