À Los Angeles, il y a des palmiers, des villas de rêve, des studios de cinéma. Le ciel y est toujours bleu (quand il n’est pas pollué), la chaleur toujours intense… Guillaume Zuili a voulu porter un regard totalement différent sur une mégapole si souvent mise en images.
«Je voulais créer une atmosphère particulière, explique Guillaume Zuili, gommer les détails, privilégier une vision d’ensemble, rester dans le symbole. J’y suis parvenu en utilisant un sténopé, appareil archaïque qui n’a pas d’objectif ; la lumière rentre par un trou ».
Sur une image, les lettres « Hollywood » apparaissent au-dessus d’une vieille bagnole ; sur une autre c’est « The end » qui marque la fin d’une histoire. À Los Angeles, la vie, c’est toujours du cinéma.
« J’ai cherché des traces de l’architecture Art déco qui peu à peu disparaissent dans une ville qui se modernise tout le temps. Mon travail est un hommage aux films noirs des années 1940 et 1950. Ils ont bercé mon enfance et mon adolescence. »