Autour de Camouflages

L’autoportrait est une forme que de nombreux photographes ont pratiqué. Par contre, la mise en scène et/ou le travestissement, plus ou moins distanciés (certains se montrent pour mieux rester cachés), est un genre qui n’appartient qu’à quelques auteurs. Joan Fontcuberta n’est pas le seul à utiliser l’aura d’authenticité de l’image photographique pour inventer des histoires, […]

L’autoportrait est une forme que de nombreux photographes ont pratiqué. Par contre, la mise en scène et/ou le travestissement, plus ou moins distanciés (certains se montrent pour mieux rester cachés), est un genre qui n’appartient qu’à quelques auteurs.
Joan Fontcuberta n’est pas le seul à utiliser l’aura d’authenticité de l’image photographique pour inventer des histoires, répandre des rumeurs, engendrer des chimères, créer des mythes. Tous les moyens ont été utilisés pour démasquer les limites de la “vérité” photographique : le trucage qui exploite la propension de notre œil à se laisser tromper mais qui s’impose comme tel à la raison, les fausses séries formées d’images privées d’unité de temps, de lieu, de légendes sur lesquelles notre imagination tend à projeter une narration, enfin la mise en scène et le travestissement.

Joan Fontcuberta a souvent proposé plus qu’un récit, un univers décalé, celui d’un savant zoologue, d’un cosmonaute méconnu, d’un lieutenant de Ben Laden ou d’un improbable monastère finnois. Il faut dire que la photographie se prête à la création ou à la captation d’univers étranges dans lesquels on peut vivre sous l’eau, s’apprêter à partir à la conquête de l’espace, parcourir le monde par ancêtres interposés ou réinterpréter le réel en mettant en évidence ce que notre œil de tous les jours avait omis de voir.

  • KISEKAE NINGEN DAI ICHI GO (Séances d’habillage de poupées vivantes n°1), YASUMASA MORIMURA Shogakukan, Tokyo (J), 1994.Textes de Yasumasa Morimura et Masahiro Kobayashi. [M 94 MOR.3]

    Yasumasa Morimura, un artiste contemporain né en 1951, s’est spécialisé dans le détournement de peintures ou de photographies en substituant son visage à celui de sujets célèbres, le plus souvent féminins. Il se travestit et joue à ressembler aux stars, les plus connues ou il se met en scène reproduisant des tableaux célèbres. Ses projets intègrent soit des photogrammes truqués, soit des photographies mises en scène. Réflexion sur la prolifération et la manipulation des images, l’œuvre de Morimura se situe au cœur des débats sur l’identité. Pour lui, la quête de l’identité passe par le travestissement, il retrouve son identité dans le dialogue qu’il établit avec les grands chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art.

  • KISEKAE NINGEN DAI ICHI GO (Séances d’habillage de poupées vivantes n°1), YASUMASA MORIMURA Shogakukan, Tokyo (J), 1994.Textes de Yasumasa Morimura et Masahiro Kobayashi. [M 94 MOR.3]

    Yasumasa Morimura, un artiste contemporain né en 1951, s’est spécialisé dans le détournement de peintures ou de photographies en substituant son visage à celui de sujets célèbres, le plus souvent féminins. Il se travestit et joue à ressembler aux stars, les plus connues ou il se met en scène reproduisant des tableaux célèbres. Ses projets intègrent soit des photogrammes truqués, soit des photographies mises en scène. Réflexion sur la prolifération et la manipulation des images, l’œuvre de Morimura se situe au cœur des débats sur l’identité. Pour lui, la quête de l’identité passe par le travestissement, il retrouve son identité dans le dialogue qu’il établit avec les grands chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art.

  • UNTITLED FILM STILLS, CINDY SHERMANJonathan Cape, Londres (GB), 1990. Texte d’Arthur C.Danto. [M 90 SHE.2]

    Images de plateau sans titre est la première série réalisée par Cindy Sherman entre 1977 et 1980. Dans cette série qui reprend l’esthétique des « stills » des films de série B, l’artiste se met en scène tout en plagiant les photographies d’actrices de cinéma des années 1950 et 1960. Chaque image est une reconstitution imaginaire inspirée de films classiques empruntés au néo-réalisme italien, à Hitchcock ou encore à Douglas Sirk.

  • UNTITLED FILM STILLS, CINDY SHERMANJonathan Cape, Londres (GB), 1990. Texte d’Arthur C.Danto. [M 90 SHE.2]

    Images de plateau sans titre est la première série réalisée par Cindy Sherman entre 1977 et 1980. Dans cette série qui reprend l’esthétique des « stills » des films de série B, l’artiste se met en scène tout en plagiant les photographies d’actrices de cinéma des années 1950 et 1960. Chaque image est une reconstitution imaginaire inspirée de films classiques empruntés au néo-réalisme italien, à Hitchcock ou encore à Douglas Sirk.

  • FORMALISIERUNG DER LANGEWEILE, JÜRGEN KLAUKERheinland Verlag, Cologne (D), 1981. Textes de Klaus Honnef, Elisabeth Lentz, Horst Albert Glaser, et Jürgen Klauke. [M 81 KLA]

    Formalisation de l’ennui recourt à la technique du polyptyque, à la mise en parallèle de prises de vue pourtant distinctes. Cela donne à l’image une dimension narrative, un peu à la façon du photo-roman. Un homme se débat, la tête encastrée dans une chaise sans qu’il puisse l’en sortir. Il propose ainsi, avec un humour grinçant, l’idée d’un individu enfermé dans des règles qu’il a lui-même mises en place ou que lui imposent la société.

  • URS LÜTHIGalerie Stähli / Museum Folkwang / Galerie Isy Brachot / Galerie Stadler, Zürich (CH) / Essen (D) /Bruxelles (B) / Paris (F), 1978. Texte de Felix Zdenek. [M 78 LUT]

    Urs Lüthi (peintre et performeur) se tourne vers la photographie au début des années 1970. Il part à la quête de son identité dans un jeu avec l’autre, son faux jumeau et met en scène l’autoportrait d’une façon qui estompe la référence à l’instant réel. Le véritable Urs Lüthi est toujours insaisissable, il dresse une barrière entre le figuré et le vécu, car ce n’est pas le paraître de sa personne qui l’intéresse, mais les effets manipulateurs de l’image. Au fil de sa carrière, Urs Lüthi a cherché à dérouter le spectateur en multipliant les médias ainsi que les langages et en dissimulant sa personne derrière un double artistique, sujet de ses œuvres.

  • URS LÜTHIGalerie Stähli / Museum Folkwang / Galerie Isy Brachot / Galerie Stadler, Zürich (CH) / Essen (D) /Bruxelles (B) / Paris (F), 1978. Texte de Felix Zdenek. [M 78 LUT]

    Urs Lüthi (peintre et performeur) se tourne vers la photographie au début des années 1970. Il part à la quête de son identité dans un jeu avec l’autre, son faux jumeau et met en scène l’autoportrait d’une façon qui estompe la référence à l’instant réel. Le véritable Urs Lüthi est toujours insaisissable, il dresse une barrière entre le figuré et le vécu, car ce n’est pas le paraître de sa personne qui l’intéresse, mais les effets manipulateurs de l’image. Au fil de sa carrière, Urs Lüthi a cherché à dérouter le spectateur en multipliant les médias ainsi que les langages et en dissimulant sa personne derrière un double artistique, sujet de ses œuvres.

  • SIMULACRES, GILBERT GARCINFiligranes, Trézelan (F), 2002. Texte d’Anne-Marie Garat. [M 2002 GAR]

    « Un petit homme, promeneur en pardessus boutonné, cravaté, bien rasé, se consacre vaillamment à réaliser la consigne du rêve. Avec une authenticité, une astuce, un dévouement extrêmes, et une politesse exquise, c’est magique. Quoique troisième âge, un peu dégarni, pas athlète de foire pour un sous ; quoique retraité, dûment pensionné, il ne chôme pas, il se dépense. […] Temps de réflexion, temps d’exposition et de mise en scène, temps d’ouverture et voilà l’image. Du genre rapide, à développement lent... » Anne-Marie Garat

  • SIMULACRES, GILBERT GARCINFiligranes, Trézelan (F), 2002. Texte d’Anne-Marie Garat. [M 2002 GAR]

    « Un petit homme, promeneur en pardessus boutonné, cravaté, bien rasé, se consacre vaillamment à réaliser la consigne du rêve. Avec une authenticité, une astuce, un dévouement extrêmes, et une politesse exquise, c’est magique. Quoique troisième âge, un peu dégarni, pas athlète de foire pour un sous ; quoique retraité, dûment pensionné, il ne chôme pas, il se dépense. […] Temps de réflexion, temps d’exposition et de mise en scène, temps d’ouverture et voilà l’image. Du genre rapide, à développement lent... » Anne-Marie Garat

  • EVIDENCE, MIKE MANDEL ET LARRY SULTANDistributed Art, New-York (USA), 2003. Texte de Sandra S. Phillips et Robert Forth. [M 2003 SUL]

    Preuve, le titre du livre est réfuté par son contenu même. Les auteurs décontextualisent les images d’archives sur lesquelles ils travaillent, les séparent des documents et légendes qui les accompagnent et les publient dans un ordre aléatoire. Privés d’éléments interprétatifs, le lecteur se trouve ainsi dans l’incapacité de saisir un sens qu’il se trouve dans l’obligation de reconstruire en laissant dériver son imagination.

  • EVIDENCE, MIKE MANDEL ET LARRY SULTANDistributed Art, New-York (USA), 2003. Texte de Sandra S. Phillips et Robert Forth. [M 2003 SUL]

    Preuve, le titre du livre est réfuté par son contenu même. Les auteurs décontextualisent les images d’archives sur lesquelles ils travaillent, les séparent des documents et légendes qui les accompagnent et les publient dans un ordre aléatoire. Privés d’éléments interprétatifs, le lecteur se trouve ainsi dans l’incapacité de saisir un sens qu’il se trouve dans l’obligation de reconstruire en laissant dériver son imagination.

  • DRAMATIC SHOOTING AND FAKE REPORTAGE : THE WORKS OF NOBUYOSHI ARAKI (volume 12), NOBUYOSHI ARAKIHeibonsha, Tokyo (J), 1996. Textes de Nobuyoshi Araki, Nozomu Hayashi, et Akihito Yasumi. [M 96 ARA.15]

    Ce travail d’Araki est un long poème dédié à sa ville de naissance et de choix. « Quand je photographie la tristesse je ne capte que la tristesse, mais quand je photographie le bonheur, la vie, la mort et tout le reste émergent. [...] Je pense à la mort quand je photographie, ce qui apparaît dans le tirage. Peut-être est-ce une perception orientale, bouddhiste. Pour moi, la photographie est un acte dans lequel mon « moi » est retiré via le sujet. [...] Un fantôme se cachait dans l’invention de photographie. » Nobuyoshi Araki

  • THE FAMILY ALBUM OF LUCYBELLE CRATER, RALPH EUGENE MEATYARDJargon Society, 1974. Textes de Jonathan Greene, Ronald Johnson, Ralph Eugene Meatyard, Guy Mendes, et Jonathan Williams. [M 74 MEA.1]

    « Je pense que tous les travaux artistiques expriment, de façon plus ou moins pure, plus ou moins subtile, non pas des sentiments et des émotions que l’artiste ressent, mais des sentiment et des émotions qu’il connaît [...]. Une telle connaissance n’est pas exprimable dans le discours ordinaire. La raison de ce caractère ineffable n’est pas que les idées exprimées sont trop élevées, trop spirituelles, ou trop autre chose, mais que la formes des sentiments et celle de l’expression discursive sont trop logiquement dissemblables pour que de quelconques concepts exacts de sentiment et d’émotion puissent être peints, décrits dans la forme logique de la langue littérale. Les déclarations verbales, qui sont nos moyens normaux et les plus fiables de communication, sont presque inutilisables pour transmettre le caractère précis de la vie affective. » (Ralph Eugene Meatyard, traduction de IA)

  • THE FAMILY ALBUM OF LUCYBELLE CRATER, RALPH EUGENE MEATYARDJargon Society, 1974. Textes de Jonathan Greene, Ronald Johnson, Ralph Eugene Meatyard, Guy Mendes, et Jonathan Williams. [M 74 MEA.1]

    « Je pense que tous les travaux artistiques expriment, de façon plus ou moins pure, plus ou moins subtile, non pas des sentiments et des émotions que l’artiste ressent, mais des sentiment et des émotions qu’il connaît [...]. Une telle connaissance n’est pas exprimable dans le discours ordinaire. La raison de ce caractère ineffable n’est pas que les idées exprimées sont trop élevées, trop spirituelles, ou trop autre chose, mais que la formes des sentiments et celle de l’expression discursive sont trop logiquement dissemblables pour que de quelconques concepts exacts de sentiment et d’émotion puissent être peints, décrits dans la forme logique de la langue littérale. Les déclarations verbales, qui sont nos moyens normaux et les plus fiables de communication, sont presque inutilisables pour transmettre le caractère précis de la vie affective. » (Ralph Eugene Meatyard, traduction de IA)

  • 24 HEURES DANS LA VIE D’UNE FEMME ORDINAIRE, MICHEL JOURNIACArthur Hubschmid, Paris (F), 1974. Texte de Michel Journiac. [M 74 JOU]

    « Je n’avais pas la prétention en m’habillant en femme pendant 24 heures de mettre à nu toute la complexité de la condition féminine. Je voulais plutôt illustrer un certain nombre de situations, les expérimenter avec mon propre corps, amener le public à se poser des questions, montrer aux femmes combien elles sont piégées et aux hommes, ce qu’ils peuvent faire d’une femme. » Michel Journiac Né en 1935 et décédé en 1995, Michel Journiac est l’un des principaux représentants de l’art corporel en France, sa pratique est totalement engagée dans le social.

  • 24 HEURES DANS LA VIE D’UNE FEMME ORDINAIRE, MICHEL JOURNIACArthur Hubschmid, Paris (F), 1974. Texte de Michel Journiac. [M 74 JOU]

    « Je n’avais pas la prétention en m’habillant en femme pendant 24 heures de mettre à nu toute la complexité de la condition féminine. Je voulais plutôt illustrer un certain nombre de situations, les expérimenter avec mon propre corps, amener le public à se poser des questions, montrer aux femmes combien elles sont piégées et aux hommes, ce qu’ils peuvent faire d’une femme. » Michel Journiac Né en 1935 et décédé en 1995, Michel Journiac est l’un des principaux représentants de l’art corporel en France, sa pratique est totalement engagée dans le social.

  • LES GRANDES VACANCES, MISES EN SCENE PHOTOGRAPHIQUES 1976 – 1980, BERNARD FAUCONHerscher, Paris (F), 1980. Texte de Bernard Faucon. [M 80 FAU]

    Vers 1974, Bernard Faucon commence à photographier des mannequins d’enfants des années 1930. La série Les Grandes Vacances montre des groupes de mannequins d’enfants habillés et installés dans des mises en scènes très étudiées, parfois accompagnés de quelques enfants réels. Bernard Faucon explique : « L’été 1976, tout a démarré en trombe. J’ai senti éclater mes forces et ma jeunesse. J’ai rempli la méhari de mannequins et j’ai envahi les chemins, les dortoirs de la maison d’enfant de mes parents, le cimetière de Lioux, la piscine de Saint-Saturnin, les plages des Saintes-Maries de la mer en Camargue. Je fixais en hâte les poses, après le déclic, je remballais tout, je repartais ».

  • LES GRANDES VACANCES, MISES EN SCENE PHOTOGRAPHIQUES 1976 – 1980, BERNARD FAUCONHerscher, Paris (F), 1980. Texte de Bernard Faucon. [M 80 FAU]

    Vers 1974, Bernard Faucon commence à photographier des mannequins d’enfants des années 1930. La série Les Grandes Vacances montre des groupes de mannequins d’enfants habillés et installés dans des mises en scènes très étudiées, parfois accompagnés de quelques enfants réels. Bernard Faucon explique : « L’été 1976, tout a démarré en trombe. J’ai senti éclater mes forces et ma jeunesse. J’ai rempli la méhari de mannequins et j’ai envahi les chemins, les dortoirs de la maison d’enfant de mes parents, le cimetière de Lioux, la piscine de Saint-Saturnin, les plages des Saintes-Maries de la mer en Camargue. Je fixais en hâte les poses, après le déclic, je remballais tout, je repartais ».

  • UPROOTED, YANG YI Paris Beijing Photo Gallery, Pékin (CN), 2008. Textes de Romain Degoul et Yang Yi. [M 2008 YI]

    En 2009, le barrage des Trois Gorges a inondé des centaines de km2 dans le centre de la Chine. Yang Yi a vu son village natal englouti par les eaux, il lui a consacré son premier livre Déracinés. Ses photographies manipulées numériquement montrent un village fantomatique submergé par l’eau. Quelques habitants, équipés de masques et de tubas, posant pour la postérité, sont intégrés à la ville engloutie, rejouant leur vie de tous les jours. Il crée ainsi un monde irréel et drôle à la fois.

  • THE AFRONAUTS, CRISTINA DE MIDDEL(autoédition), s.l. (E), 2012. Texte de Kojo NGUE [M 2012 DEM]

    En 1964, la Zambie acquiert son indépendance et lance un programme spatial qui devait permettre aux Africains de poser les pieds sur la lune. Cet épisode n’aura finalement vécu qu’au travers des images de Cristina de Middel. Ce livre autoédité est une petite merveille d’inventivité et d’humour. Cristina De Middel a fait de ces astronautes une manière d’icônes contemporaines jubilatoires.

  • THE AFRONAUTS, CRISTINA DE MIDDEL(autoédition), s.l. (E), 2012. Texte de Kojo NGUE [M 2012 DEM]

    En 1964, la Zambie acquiert son indépendance et lance un programme spatial qui devait permettre aux Africains de poser les pieds sur la lune. Cet épisode n’aura finalement vécu qu’au travers des images de Cristina de Middel. Ce livre autoédité est une petite merveille d’inventivité et d’humour. Cristina De Middel a fait de ces astronautes une manière d’icônes contemporaines jubilatoires.

  • OTHER REALITIES, JERRY N.UELSMANNBulfinch Press, New York (USA), 2005. Textes de Jerry N.Uelsmann, Paul Karabinis, et Peter C.Bunnell. [M 2005 UEL]

    D’autres faits permet de redécouvrir le travail d’un maître américain, d’un de ces rares artistes dont on peut dire qu’ils ont modifié le langage de leur média. Le livre présente une sélection, faite par lui-même, d’images fascinantes prises par Uelsmann entre le début des années 1960 et celui des années 2000. Synthétisant ces photographies à partir de négatifs multiples, il a anticipé d’une génération la révolution de l’image numérique, il a ouvert la voie d’une nouvelle approche qui influencera de nombreux photographes.

  • OTHER REALITIES, JERRY N.UELSMANNBulfinch Press, New York (USA), 2005. Textes de Jerry N.Uelsmann, Paul Karabinis, et Peter C.Bunnell. [M 2005 UEL]

    D’autres faits permet de redécouvrir le travail d’un maître américain, d’un de ces rares artistes dont on peut dire qu’ils ont modifié le langage de leur média. Le livre présente une sélection, faite par lui-même, d’images fascinantes prises par Uelsmann entre le début des années 1960 et celui des années 2000. Synthétisant ces photographies à partir de négatifs multiples, il a anticipé d’une génération la révolution de l’image numérique, il a ouvert la voie d’une nouvelle approche qui influencera de nombreux photographes.

  • THE PHOTOGRAPHIC ILLUSION, DUANE MICHALSAlskog Book, Los Angeles (USA), 1975. Texte de Ronald H.Bailey. [M 75 MIC.2]

    Près de 40 ans après sa publication, l’Illusion Photographique reste probablement la meilleure introduction au travail de Duane Michals. Par sa série d’histoires et séquences photographiques légendées par un texte écrit à la main, il a brillamment plongé la photographie dans la séquence narrative et personne n’a jamais tout à fait approché de ce style avec la même vigueur.

  • THE PHOTOGRAPHIC ILLUSION, DUANE MICHALSAlskog Book, Los Angeles (USA), 1975. Texte de Ronald H.Bailey. [M 75 MIC.2]

    Près de 40 ans après sa publication, l’Illusion Photographique reste probablement la meilleure introduction au travail de Duane Michals. Par sa série d’histoires et séquences photographiques légendées par un texte écrit à la main, il a brillamment plongé la photographie dans la séquence narrative et personne n’a jamais tout à fait approché de ce style avec la même vigueur.

  • FOTOARBEITEN 1970 – 1984, BERNHARD JOHANNES BLUMERheinland Verlag, Cologne (D), 1989. Textes de Günter Schulte, Gail B.Kirkpatrick, Klaus Honnef, et Bernhard Johannes Blume. [M 89 BLU]

    Anna et Bernhard Johannes Blume, au travers d’histoires magiques-grotesques et les mises en scène déformées d’expériences étranges dans un monde des choses si normal en apparence, remettent en cause, par l’ironie et l’humour, la prétention de la photographie à reproduire la réalité. Les objets reçoivent une vie propre menaçante-magique. L’impression démoniaque, surnaturelle, de la « révolte des choses » est donnée par des confusions de mouvement et des altérations de l’image par de longues expositions, des floux et des déformations

  • FOTOARBEITEN 1970 – 1984, BERNHARD JOHANNES BLUMERheinland Verlag, Cologne (D), 1989. Textes de Günter Schulte, Gail B.Kirkpatrick, Klaus Honnef, et Bernhard Johannes Blume. [M 89 BLU]

    Anna et Bernhard Johannes Blume, au travers d’histoires magiques-grotesques et les mises en scène déformées d’expériences étranges dans un monde des choses si normal en apparence, remettent en cause, par l’ironie et l’humour, la prétention de la photographie à reproduire la réalité. Les objets reçoivent une vie propre menaçante-magique. L’impression démoniaque, surnaturelle, de la « révolte des choses » est donnée par des confusions de mouvement et des altérations de l’image par de longues expositions, des floux et des déformations

  • ART FORMS IN THE PLANT WORLD, KARL BLOSSSFELDTDover, New York (USA), 1985. Texte de Karl Nierendorf. [M 85 BLO]

    En 1928, Karl Blossfeldt a publié les photographies de plantes qui l’ont rendu célèbre. Ses images ont influencé les artistes de l’époque et continuent à affecter le travail d’artistes plasticiens, d’artisans et d’architectes. Les images de ce pionnier de la Neue Sachlichkeit (nouvelle objectivité), sont des classiques dans l’histoire de photographie. Ni photographe formé ni botaniste, Blossfeldt ne s’est pas intéressés aux plantes pour des raisons didactiques. En agrandissant feuilles, tiges, cosses, vrilles et brindilles il a révélé leur configuration organique et leurs formes résultant de la nécessité biologique mais nous interpellant du point de vue artistique. Au travers de pure catalogue de formes Blossfeldt a créé une des oeuvres les plus stupéfiantes de l’histoire de la photographie.

  • ART FORMS IN THE PLANT WORLD, KARL BLOSSSFELDTDover, New York (USA), 1985. Texte de Karl Nierendorf. [M 85 BLO]

    En 1928, Karl Blossfeldt a publié les photographies de plantes qui l’ont rendu célèbre. Ses images ont influencé les artistes de l’époque et continuent à affecter le travail d’artistes plasticiens, d’artisans et d’architectes. Les images de ce pionnier de la Neue Sachlichkeit (nouvelle objectivité), sont des classiques dans l’histoire de photographie. Ni photographe formé ni botaniste, Blossfeldt ne s’est pas intéressés aux plantes pour des raisons didactiques. En agrandissant feuilles, tiges, cosses, vrilles et brindilles il a révélé leur configuration organique et leurs formes résultant de la nécessité biologique mais nous interpellant du point de vue artistique. Au travers de pure catalogue de formes Blossfeldt a créé une des oeuvres les plus stupéfiantes de l’histoire de la photographie.

  • MRS MERRYMAN’S COLLECTIONMack, Londres (GB), 2012. Texte d’Anne Sophie Merryman [A 2012 MRS]

    Anne Sophie Merryman aurait rassemblé des cartes postales collectionnées entre 1937 et 1980 par sa grand-mère Anne-Marie Merryman. Le livre présente les cartes postales qui, ensemble, forment l’histoire de deux vies entrelacées – une vie vécue en parcourant le monde au travers des images de cartes postales, l’autre, celle d’une enfant puis d’une adulte dont la vie et la relation à sa propre histoire étaient influencées par la collection. En déchirant le cachet qui réunit deux pages à la fin du livre, l’artiste dévoile la supercherie : elle a pris toutes les photos, les a truquées et a inventé toute l’histoire.

  • MRS MERRYMAN’S COLLECTIONMack, Londres (GB), 2012. Texte d’Anne Sophie Merryman [A 2012 MRS]

    Anne Sophie Merryman aurait rassemblé des cartes postales collectionnées entre 1937 et 1980 par sa grand-mère Anne-Marie Merryman. Le livre présente les cartes postales qui, ensemble, forment l’histoire de deux vies entrelacées – une vie vécue en parcourant le monde au travers des images de cartes postales, l’autre, celle d’une enfant puis d’une adulte dont la vie et la relation à sa propre histoire étaient influencées par la collection. En déchirant le cachet qui réunit deux pages à la fin du livre, l’artiste dévoile la supercherie : elle a pris toutes les photos, les a truquées et a inventé toute l’histoire.

  • THE ARCHITECT’S BROTHER, ROBERT PARKEHARRISON Twin Palms, Santa Fe (USA), 2000. Texte de W.S.Marwin. [M 2000 PAR.4]

    Robert ParkeHarrison montre le destin auquel conduit l’usage abusif de la planète par l’humanité. Dans des environnements usés, abandonnés, il revêt le costume mal adapté de monsieur tout le monde et devient l’agent d’une relation terre-à-terre entre la nature et suprême et les pratiques humaines. Avec un humour désabusé, il est l’antihéros romantique accomplissant des tâches de conservation, apparemment futiles, mais qui jettent les bases d’un rachat potentiel. Dans ses mises en scène soigneusement préparées et construites, il tente de rapiécer des trous dans le ciel, de construire des machines pour faire pleuvoir et de poursuivre des tempêtes pour créer l’électricité…

  • THE ARCHITECT’S BROTHER, ROBERT PARKEHARRISON Twin Palms, Santa Fe (USA), 2000. Texte de W.S.Marwin. [M 2000 PAR.4]

    Robert ParkeHarrison montre le destin auquel conduit l’usage abusif de la planète par l’humanité. Dans des environnements usés, abandonnés, il revêt le costume mal adapté de monsieur tout le monde et devient l’agent d’une relation terre-à-terre entre la nature et suprême et les pratiques humaines. Avec un humour désabusé, il est l’antihéros romantique accomplissant des tâches de conservation, apparemment futiles, mais qui jettent les bases d’un rachat potentiel. Dans ses mises en scène soigneusement préparées et construites, il tente de rapiécer des trous dans le ciel, de construire des machines pour faire pleuvoir et de poursuivre des tempêtes pour créer l’électricité…