Conférences Hors-champs #2

En automne 2013, la Maison Européenne de la Photographie a ouvert les portes de son auditorium au cycle de conférences Hors-Champs, une série de discussions sur la place d’Internet dans la création contemporaine. Nouveaux rapports à l’art, coulisses, frontières et investissement du réel : que se passe-t-il hors de l’écran ? Hors-Champs, posait la question de […]

En automne 2013, la Maison Européenne de la Photographie a ouvert les portes de son auditorium au cycle de conférences Hors-Champs, une série de discussions sur la place d’Internet dans la création contemporaine. Nouveaux rapports à l’art, coulisses, frontières et investissement du réel : que se passe-t-il hors de l’écran ? Hors-Champs, posait la question de ce qu’il reste de l’Internet sans Internet. Pour mener cette réflexion, Antoine Fréchin, commissaire de ce cycle de conférences, à invité des artistes à discuter d’internet, lors de trois conférences.

Lors de cette deuxième rencontre, Antoine Fréchin a invité les artistes Dina KelbermanMishka Henner, et Jon Rafman à réfléchir à la question d’Internet comme outil mais aussi comme un sujet de création, en s’appuyant sur l’exemple de l’importance de Google dans le champs l’art sur le net.

Après une brève introduction présentant Google et ses services, Antoine Fréchin est revenu sur certains des outils du moteur de recherche, comme Google SuggestionsYoutube, ou encore Google Images.

 

Pour approfondir la question des images sur Google, Antoine Fréchin a invité l’artiste de baltimore Dina Kelberman à présenter son travail.

 

Enfin, pour développer la réflexion sur les outils de cartographie proposés par Google, l’artiste britannique Mishka Henner a présenté son travail.

 

Cette conférence d’une heure fut donc l’occasion de mesurer la relation entre art et Internet, en se servant de Google comme d’une loupe. Une heure pour comprendre le gigantisme de Google, qui n’est qu’un reflet du gigantisme de l’Internet. Une heure pour comprendre que Google est le meilleur représentant et même l’allégorie de l’infini pouvoir de digression du net. Une heure pour comprendre que Google, c’est la recherche permanente de l’inventaire exhaustif, ce qui fait de lui un miroir, ou un baromètre de notre mode de vie, de nos sociétés, de notre culture. Google est un œil grand ouvert sur nous, justifiant en cela son titre de capitale du web.