Éclairages d’œuvres

One Wurm a Day
Chaque jour la MEP vous propose le « One Wurm a Day », un éclairage exclusif sur une des œuvres de l’exposition Erwin Wurm Photographs délivré avec la complicité de la co-commissaire de l’exposition, Laurie Hurwitz. À suivre ici et sur notre compte Instagram !
Jeunes publics

Appareil photo pop-up
Fabrique ton appareil photo en 3D ! En suivant ce tutoriel, tu découvriras les différentes étapes pour le construire. Amuse-toi à découper, plier, assembler, coller ! Puis, tu peux dessiner les images des photos Polaroid et colorier l’appareil pour le personnaliser.
Cet appareil photo est une adaptation simplifiée de celui conçu par Eric Singelin, illustrateur et ingénieur papier, pour le stage-atelier “Déplier l’imaginaire” mené avec des enfants de 6-11 ans.
Télécharger le tutoriel et le patron
La MEP répond aux enfants
Soyez curieux ! Comment, pourquoi, qui, où, depuis quand…
Envoie-nous toutes les questions qui te passent par la tête sur la photographie. Chaque semaine on essaiera d’apporter des réponses… et peut-être de se poser de nouvelles questions !
Comment faire ?
Enregistre ta question en indiquant aussi ton prénom et ton âge, avec l’enregistreur du téléphone portable. En mettant des écouteurs avec micro, c’est encore mieux pour le son. Puis, envoie l’enregistrement à reservation@mep-fr.org.
Bertille 7 ans :
Qui a inventé la photo ?
Joseph 6 ans :
Pourquoi quand on fait une photo, l’œil de l’appareil photo il fait un clin d’œil ?
Goya 11 ans : Combien y a-t-il de types de photographies ?
Milan 6 ans : Dans certains appareils photo, pourquoi y a pas tout de suite la photo qui est derrière ?
Paolo 5 ans : Quelle est la différence entre une pellicule et une feuille ?
Zoé 9 ans : Pourquoi on ne peut pas mettre une pellicule au soleil ? …
… et aussi, si on est dans le noir, même dans une pièce, mais qu’il n’y a pas de lumière, et qu’on a une pellicule, elle va résister ou elle va être cassée ?
Maloé 7 ans ½ : Pourquoi on a inventé la photographie ?
Léon, 10 ans, Pourquoi avant on n’arrivait pas à faire des photos de couleur comme maintenant ?
Le livret découverte sur Erwin Wurm
Découvre l’exposition d’Erwin Wurm ! Chaque semaine, tu pourras télécharger deux pages de présentation d’œuvres et t’amuser à faire les différentes activités proposées : observer, décrire, dessiner, mimer, ressentir. Si tu as besoin d’aide pour la lecture, demande à un plus grand !


Activité #1 – Erwin Wurm
« Jacob | Jacob Fat », 1994, « Untitled (Abstract Sculptures) », 2018


Activité #2 – Erwin Wurm
« The Arrival of the Portuguese in South America », 1986. Collection privée, Autriche. © Erwin Wurm








Activité #6 – Erwin Wurm
« 13 Pullovers », 1991, « Fabion getting dressed », 1992




Activité #8 – Erwin Wurm
« 59 Positions », 1990, « Untitled (Pullovers) », 1998




Activité #10 – Erwin Wurm
« One Minute Sculpture », 1997, « Outdoor Sculpture », 1997




Podcasts
Les podcasts sont réalisés par Jérôme Leray et Vanille Fiaux.
Interview Tom Lovelace par Inès de Bordas
Inès de Bordas, commissaire d’exposition et éditrice française, vous emmène pendant 45 minutes à la rencontre exclusive de l’artiste britannique Tom Lovelace. Découvrez dans cet entretien sa pratique artistique singulière, son parcours, les thèmes centraux de sa recherche, ses productions récentes et les résonances de son travail avec la rétrospective d’Erwin Wurm.
Une œuvre, une minute – Edouard Boubat
Édouard BOUBAT
Paris, 1923-1999
Lella, Bretagne, 1948
Tirage gélatino-argentique réalisé en 1992
40,5 x 30,5 cm
© Édouard Boubat. Don de l’auteur en 1992
—
Juste après la guerre, Édouard Boubat rencontre Lella qui deviendra sa femme et sa muse. Ils sont jeunes, amoureux et curieux de tout. Édouard vient d’acheter un Rolleicord. La Petite Fille aux feuilles mortes réalisée au jardin du Luxembourg un soir d’automne est sa première photographie. Son travail sera très vite remarqué. Trois ans plus tard, il est publié dans la revue Camera, expose à la librairie La Hune aux côtés de Brassaï, de Doisneau, d’Izis, puis il est présenté en 1951 au MoMA de New York dans l’exposition “Five French Photographers”. Il rentre la même année au magazine Réalités et débute un voyage ininterrompu sur les cinq continents.
De ces trois photographies émane une conception de l’humanité pleine de ferveur. Son œuvre propose une vision contemplative empreinte d’un sentiment de plénitude, un parti pris qu’il revendique quand il confie que “photographier, c’est exprimer une gratitude”.
Pascal Hoël
La MEP conserve 189 tirages de l’auteur, dont 30 tirages d’époque offerts en 2004 par son fils, Bernard Boubat.
Une œuvre, une minute – Bernard Plossu
Bernard PLOSSU
Da Lat (Sud-Viêt Nam), 1945. Vit à La Ciotat (France).
Le Voyage mexicain, 1966
Tirage gélatino-argentique, 1995
30,3 x 24 cm
© Bernard Plossu . Don de l’auteur en 1995
À 20 ans, animé par l’esprit beatnik de Jack Kerouac, ce photographe autodidacte part pour le Mexique et passe deux années on the road dans une vieille Pontiac en compagnie de ses amis hippies. Ce fils de la Nouvelle Vague, fan des westerns, photographie instinctivement, avec son Kodak retinette, et filme avec une petite caméra 8 mm des moments joyeux et fugaces. Il travaille, émerveillé, “comme ça, pour rien, pour vivre l’expérience, le moment”. Ses images floues, tremblantes à la lumière crépusculaire, dévoilent une liberté photographique totalement novatrice. Le livre mythique Le Voyage mexicain sera publié aux éditions Contrejour en 1979 – un portfolio d’une grande poésie et, selon Denis Roche, d’une “inadmissible douceur”.
Laurie Hurwitz
La MEP possède 93 tirages de Bernard Plossu, dont 32 de la série So Long offerts par l’auteur en 2010.
Une œuvre, une minute – Shoji UEDA
Shoji UEDA
Sakaiminato (Japon), 1913 – Yonago (Japon), 2000
Portrait sur les dunes, vers 1950
Tirage gélatino-argentique, 1990
35,5 x 27,8 cm
© Shoji Ueda Office . Don de la société Dai Nippon Printing Co. en 2005
Il y a un peu de Magritte dans ces images du maître Shoji Ueda. Prises dans le décor surréaliste des dunes de Tottori – sa province natale, à 800 km au sud-ouest du bouillonnement tokyoïte –, elles font partie d’une série fleuve réalisée entre 1949 et 1980. Face à la mer, avec du sable à perte de vue, Shoji Ueda est chez lui : dans ce théâtre onirique, il ne se lasse pas de mettre en scène ses voisins et ses proches dans des images minimalistes, minutieusement chorégraphiées, empreintes d’humour et d’une candeur toute poétique. En inconditionnel de Lartigue, il chronique les plaisirs simples avec l’humilité de l’éternel amateur.
Virginie Huet.
En 2005, la société Dai Nippon Printing Co. a fait don à la MEP de 13 tirages de Shoji Ueda, et la succession Ueda lui a offert en 2007 le portfolio Ueda Shoji : Children Calendar. La MEP a consacré au photographe une rétrospective en 2008, sous le titre “Une ligne subtile”.
Une œuvre, une minute – Ralph Gibson
Ralph GIBSON
Sans titre, 1969
Tirage gélatino-argentique acquis en 1988 – 35,5 x 27,8 cm
© Ralph Gibson
Né à Los Angeles aux États-Unis en 1939, Ralph GIBSON vit à New York.
Lorsque Ralph Gibson publie son premier livre The Somnanbulist en 1970, cela fait trois ans que la maquette est prête. Il lui aura fallu créer sa propre maison d’édition, Lustrum Press, pour donner corps à ce projet regroupant un ensemble de clichés surréalistes, oscillant entre abstraction pure et narration, comme l’illustre ces deux mains agrippées à l’avant d’une barque. Premier volet de sa « black trilogy », suivi de Déjà Vu en 1973, puis de Days at Sea en 1974, The Somnanbulist rencontre à sa sortie un franc succès critique et commercial. Avec Lustrum Press, Gibson inaugure un chapitre décisif dans l’histoire du livre photographique, offrant aux photographes publiés – Robert Frank, dont il fut l’assistant, ou Larry Clark, son fidèle complice – un champ d’expérimentation inédit, tout en se démarquant par l’exigence des reproductions, notamment dans le traitement des noirs, si caractéristiques de son œuvre.
La MEP possède 540 tirages de Ralph Gibson parmi lesquels de nombreux dons de l’artiste.
Virginie Huet
Une œuvre, une minute – Emmet Gowin
Emmet GOWIN
Nancy, Danville, Virginia, 1969
Tirage gélatino-argentique acquis en 1991
20 x 25,2 cm
© Emmet and Edith Gowin
Né à Danville aux États-Unis en 1941, Emmet GOWIN vit à Newtown.
À l’instar de son mentor Harry Callahan, avec qui il étudia, Emmet Gowin réalise des portraits de sa femme Edith depuis leur rencontre au début des années 1960 jusqu’à aujourd’hui – c’est, dit-il, “le poème central de mon œuvre”. Gowin se fait connaître par les images tendres et intimistes de sa belle-famille, le clan Morris, qu’il photographie chez eux, à Danville, en Virginie, jusqu’au début des années 1970. De cette photographie de la jeune Nancy émane toute la profondeur de l’être, une forte présence au monde et à son propre corps. L’artiste renouvelle totalement le regard sur la famille et la vie domestique en lui donnant une dimension sacrée.
La MEP possède 30 tirages d’Emmet Gowin, acquises à l’occasion de sa première rétrospective européenne présentée à l’Espace photographique de Paris en 1992.
Sophie Lambert
Une œuvre, une minute – Bernard Pierre Wolff
Bernard Pierre WOLFF
New York , 1974
Tirage gélatino-argentique
Né à Connerré dans la Sarthe en 1930 Bernard Pierre WOLFF mort à New York en 1985
Bernard Pierre Wolff vivait la photographie comme une écriture quotidienne et fulgurante, arpentant la ville, traquant l’instant photographique à l’instar d’Henri Cartier-Bresson qu’il admirait.
Ancien assistant d’Henri Langlois à la Cinémathèque française, il débute la photographie au milieu des années 1970 après son installation à New York, où il suit l’enseignement de Charles Harbutt. Son travail dans la lignée de la photographie de rue américaine se développe à l’occasion de nombreux voyages, notamment en Inde, mais aussi au Japon, en Afrique ou en Amérique latine. Avant d’être fauché prématurément par la maladie, en 1985, il publie trois livres : Friends and Friends of Friends, aux éditions Dutton en 1978, En Inde et New York Macadam aux éditions du Chêne en 1982 et 1983.
Il a fait don à la MEP de l’ensemble de son œuvre et de ses archives.
Sophie Lambert
Une œuvre, une minute – Édouard Levé
Dans son ouvrage Reconstitutions (éditions Phileas Fogg, 2003), le photographe et écrivain Édouard Levé tente de reproduire par le biais de la photographie plusieurs de ses rêves. A partir d’images documentaires réinterprétées, l’artiste créé trois séries photographiques : « Pornographie », « Rugby » et « Quotidien » où, comme chez Erwin Wurm, les postures et les compositions formées par les corps évoquent un imaginaire chorégraphique.
Vidéos Exclusives
VIDÉOS EXCLUSIVES ERWIN WURM
Dans le cadre de son exposition « Erwin Wurm Photographs » à la MEP, la première rétrospective consacrée à son travail photographique, l’artiste autrichien vous invite pendant le confinement à visionner une sélection de ses vidéos. Dans une œuvre conceptuelle mêlant sculptures, performances, vidéos, dessins et photographies, l’artiste interroge les qualités formelles de la sculpture en tant que médium.
Dans ces vidéos, il envisage l’acte physique de prendre ou de perdre du poids comme un geste sculptural, créant l’illusion d’un gonflement ou d’un rétrécissement, abordant le corps humain comme une sculpture ou – dans un critique sous-jacente et grinçante de la société – donnant une apparence humaine déconcertante aux objets du quotidien.
Am I a house?, Erwin Wurm, 2005
Vidéo. 9 minutes 29 secondes
© Erwin Wurm
Son travail sur des corps hypertrophiés conduisent Wurm à réaliser Fat House [Grosse Maison], une sculpture grandeur nature d’une maison « chamallow », dans une critique vigoureuse des excès de la société de consommation où nous cherchons à consommer toujours plus. Aujourd’hui installée dans le jardin derrière son atelier autrichien (où elle sert de refuge pour son troupeau de moutons se réfugie en saison froide), elle fait également l’objet d’une vidéo. On y voit la maison en pleine crise d’identité (Suis-je une maison ? Ou une simple œuvre d’art ? Et pourquoi suis-je grosse ?).
13 Pullover, Erwin Wurm, 1991
Vidéo. 9 minutes 29 secondes
© Erwin Wurm
Erwin Wurm rêve dès son plus jeune âge d’être peintre. Mais après avoir passé l’examen d’entrée à l’école des beaux-arts en Autriche, il est, à sa grande déception, refusé par la section peinture mais admis en sculpture. Au début anéanti, il transforme une situation peu enviable en catalyseur : « Cette catastrophe m’a incité à étudier et interroger la nature de la sculpture. Je me suis demandé, ‘Que signifie réaliser une sculpture ?’ J’ai réfléchi à ses caractéristiques fondamentales : masse, volume, surface, temps. » Ces réflexions le conduiront à déconstruire l’art de la sculpture et à en prendre le contrepied.
Dans 13 Pullovers [13 pulls], il filme son ami, l’artiste autrichien Fabio Zolly, assis sur une chaise, amplifie progressivement son ventre d’homme d’âge mur en enfilant une succession de pulls. Pour l’artiste, prendre ou perdre du poids est un acte sculptural ; ici, il transforme ainsi son ami en une sculpture humaine hypertrophiée.
I Love My Time, I Don’t Like My Time, Erwin Wurm, 2003
Vidéo. 8 minutes 25 secondes
© Erwin Wurm
La « Fat Car » est une des œuvres les plus connues d’Erwin Wurm : une Alfa Romeo anthropomorphique, taille réelle, gonflée avec du polystyrène et de la fibre de verre. Comme la « Fat House », elle symbolise notre fascination pour la surconsommation et le désir de richesse à tout prix, que l’artiste considère comme le mal de notre société. Autrefois aérodynamique et profilée, elle devient obèse, comme sortie tout droit d’un cartoon. À l’inverse de la transformation du corps de Fabio en un objet sculptural, la déformation de la « Fat Hous » et de la » Fat Car » – qui fait dans cette vidéo un monologue sombre et absurde sur le temps – les humanisent.
Lives d’artistes
Conversation avec Erwin Wurm
Erwin Wurm nous emmène dans son jardin où il a installé une de ses œuvres les plus connues : la « Fat House ». Conçue comme une critique de la société de consommation, cette œuvre prend aujourd’hui un nouvel écho face à la situation actuelle.
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Dans l’atelier d’Erwin Wurm
Dans le cadre de son exposition présentée à la MEP et dans le contexte du confinement, Erwin Wurm vous emmène dans les coulisses de son processus de création : découvrez son atelier en Autriche et les œuvres sur lesquelles il travaille actuellement !
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Confinement de crise par Gangao Lang
Dans le cadre de son exposition en cours au Studio de la MEP, la photographe chinoise Gangao Lang vous invite à partager son expérience du confinement et la manière dont elle la transforme en énergie créative. La MEP lui a confié le contrôle de son compte Instagram le temps d’une journée et vous invite à plonger dans son univers.
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Visite d’atelier par Gangao Lang
Dans le cadre de son exposition en cours au Studio de la MEP, la photographe chinoise Gangao Lang vous invite à partager son expérience du confinement et la manière dont elle la transforme en énergie créative. La MEP lui a confié le contrôle de son compte Instagram le temps d’une journée et vous invite à plonger dans son univers.
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Performances artistiques vidéo
Corps & Artifices, Alice Martins, 2020
Avec sa performance « Corps et artifices », librement inspirée des One Minute Sculptures d’Erwin Wurm, la chorégraphe Alice Martins poursuit sa recherche sur la relation entre corps et objets, et se met en scène dans son environnement quotidien.
Ce projet, spécialement conçu pour la MEP et réalisé en continu sur toute une journée, suit un protocole strict : 1 espace, 8 heures,16 objets, 3 études donnant lieu à 128 gestes-rencontres.
Grâce à ces consignes simples, Alice Martins s’émancipe, dans un dialogue avec les objets qui l’entourent, du rapport fonctionnel qui nous lie habituellement à eux, et démultiplie les interactions possibles avec humour et poésie.
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Alice Martins, « Corps et artifices », 2020. © Alice Martins
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Corps & Artifices, Alice Martins, 2020
Avec sa performance « Corps et artifices », librement inspirée des One Minute Sculptures d’Erwin Wurm, la chorégraphe Alice Martins poursuit sa recherche sur la relation entre corps et objets, et se met en scène dans son environnement quotidien.
Ce projet, spécialement conçu pour la MEP et réalisé en continu sur toute une journée, suit un protocole strict : 1 espace, 8 heures,16 objets, 3 études donnant lieu à 128 gestes-rencontres.
Grâce à ces consignes simples, Alice Martins s’émancipe, dans un dialogue avec les objets qui l’entourent, du rapport fonctionnel qui nous lie habituellement à eux, et démultiplie les interactions possibles avec humour et poésie.
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Alice Martins, « Corps et artifices », 2020. © Alice Martins
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Corps & Artifices, Alice Martins, 2020
Avec sa performance « Corps et artifices », librement inspirée des One Minute Sculptures d’Erwin Wurm, la chorégraphe Alice Martins poursuit sa recherche sur la relation entre corps et objets, et se met en scène dans son environnement quotidien.
Ce projet, spécialement conçu pour la MEP et réalisé en continu sur toute une journée, suit un protocole strict : 1 espace, 8 heures,16 objets, 3 études donnant lieu à 128 gestes-rencontres.
Grâce à ces consignes simples, Alice Martins s’émancipe, dans un dialogue avec les objets qui l’entourent, du rapport fonctionnel qui nous lie habituellement à eux, et démultiplie les interactions possibles avec humour et poésie.
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Alice Martins, « Corps et artifices », 2020. © Alice Martins
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The Dancer and the Shadow, Tom Lovelace, 2020
À la croisée de la performance, de la sculpture, de la photographie et du film, le travail pluridisciplinaire de l’artiste britannique Tom Lovelace entre en résonance avec la rétrospective d’Erwin Wurm.
Spécialement conçue dans le contexte du confinement, The Dancer and the Shadow est née de la rencontre de l’artiste avec avec un inconnu, qui danse, tous les soirs, seul, dans un parc de Londres. Empêché de se rendre à ses cours à cause du lockdown, l’homme s’évade de son quotidien, le temps d’une danse avec son ombre. Dans son atelier, Tom Lovelace se met en scène dans une valse imaginaire avec cet inconnu, mêlant ainsi, avec poésie, images et mouvement.
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Visites Virtuelles
Yoonkyung Jang
Incandescence
Avec le concours de notre partenaire GalleriesNow, nous vous proposons de (re)découvrir la programmation 2019 de la MEP.
Événements

Workshop virtuel « Art & Société » de Kenza Aloui
Jeudi 9 avril à 18h30, Kenza Aloui vous invite à participer à un atelier de réflexion et de discussion autour de l’exposition Erwin Wurm. Ce rendez-vous, habituellement organisé au sein de la MEP, sera cette fois proposé dans une déclinaison digitale, via la plateforme Zoom.
Au programme : débat sur l’oisiveté, sur le politiquement incorrect, sur les normes de beauté ou encore sur l’absurde, inspirés à Kenza Aloui par le travail d’Erwin Wurm.
Cet atelier est limité à 10 participants, pour vous inscrire : info@mep-fr.org