• Essai monographique

Atwood – Jane Evelyn Atwood

Atwood Jane Evelyn / Delory-Momberger Christine
Atwood – Jane Evelyn Atwood

19.50 TVA incluse

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Editeur Andre Frere
Date de parution 2015
Langue Français
Type de reliure souple
Pages 152
ISBN : 9791092265262

Deux voix, deux personnes qui se rencontrent, qui s’entretiennent, qui se connaissent depuis longtemps. Jane Evelyn Atwood, photographe américaine et Christine Delory-Momberger, universitaire, auteur de nombreux entretiens avec des photographes, dont Antoine d’Agata.

La parole est à Jane Evelyn Atwood. Elle expose, elle raconte son parcours de photographe, l’engagement politique de sa photographie, sa relation aux gens et aux lieux qu’elle photographie, sa position de femme concernée. Elle ne va jamais «à chaud» sur ses terrains, elle s’intéresse à un sujet, le questionne avec son appareil, prend le temps de rencontrer les personnes, de laisser advenir des situations. Elle ne sait jamais combien de temps durera un travail, elle ne l’arrête que lorsqu’elle a l’impression d’avoir eu une réponse à sa question de départ et cela peut prendre des années.

Jane Evelyn Atwood parle de ses travaux où toujours il est question des exclus, de personnes en marge, de fragilité, de souffrance et sans doute aussi de destin. Arrivée des États-Unis en 1971, elle découvre pour elle la photographie et n’a eu de cesse d’y travailler. Des prostituées parisiennes de la rue des Lombards, des aveugles de Saint-Mandé, des victimes des mines antipersonnelles en Angola, des femmes emprisonnées, de Jean-Louis, premier malade du sida qui a voulu avec Jane Evelyn Atwood témoigner de sa fin de vie, de Haïti, avant et après le séisme.

Jane Evelyn Atwood est là où il lui semble qu’elle doit être, avec acuité, sensibilité, respect et intelligence.

Il dit qu’il photographie parce qu’il a perdu sa langue. Pris entre deux langues, deux pays, deux lieux – Paris et le village de sa famille en Slovènie -, il n’est véritablement chez lui nulle part.
Photographe documentaire, itinérant et indépendant (il n’appartient à aucune agence), Klavdij Sluban mène une oeuvre personnelle exigeante et développe dans ses images la problématique des espaces clos et des horizons contraints. Il voyage seul à pied, en train, bus, bateau en laissant venir l’instant sans le provoquer.
Travaillant toujours au Leica et en noir et blanc, il fait corps avec cet appareil photographique et les noirs profonds de ses images confèrent à son écriture photographique une grande intensité.
Ses cycles de travail s’étalent sur plusieurs années et couvrent plusieurs pays ou régions du monde : les Balkans où il a partagé une partie de son voyage avec l’écrivain François Maspero – ils publient ensemble Balkans-Transit -, les bords de la Mer Noire, l’ex-Union soviétique, les côtes de la Mer Baltique, les îles Caraïbes, Jérusalem, l’Amérique latine, l’Asie avec la Chine, le Japon et l’Indonésie, les îles Kerguelen. Il photographie depuis 1995 les adolescents en prison et anime régulièrement des ateliers photographiques avec de jeunes détenus, à Fleury-Mérogis en France mais aussi en ex-Union soviétique (Russie, Ukraine, Géorgie, Moldavie, Lettonie), en Slovénie, en Serbie, en Amérique latine (Guatemala, Salvador, Pérou). Il fera venir de grands noms de la photographie dans ses ateliers : Henri Cartier-Bresson, Marc Riboud et William Klein.