En introduction, Émile Loreaux leur a présenté une sélection de ses photographies, mêlant commandes et projets personnels, afin de déclencher une première compréhension de l’engagement du corps nécessaire à la réalisation de ses images.
Dans un premier temps, les adolescents ont imaginé et réalisé des mises en scène en interaction avec un objet ou un accessoire en intérieur au sein de la MEP, dans les salles d’exposition ou les espaces intermédiaires tels que les couloirs ou les escaliers.d’engager
Après avoir visité l’exposition de Erwin Wurm et plus particulièrement la série des One Minute Sculptures, et visionné un extrait “Le drapeau de la révolte” issu du film “Les temps modernes” de Charlie Chaplin, les adolescents ont pu découvrir des propositions humoristiques et absurdes produites par le détournement de l’objet. Ils ont essayé par le mouvement ou la posture en extérieur de jouer d’objets usuels du quotidien pour créer de nouvelles formes de représentations poétiques ou critiques.
Simultanément modèle ou photographe, ils se sont aventurés en jouant avec leur propre image ou celle d’un complice pour dégager du sens et soulever des interrogations.
Après chaque session de prise de vue, une projection des photographies a été effectuée afin d’échanger collectivement et de réaliser une première sélection. Puis à l’aide de tirages de lecture, ils ont sélectionné les images les plus abouties, tant du point de vue de la forme que du contenu.
En complément, leur ont été présentés quelques artistes qui performent avec leur propre corps (Yves Klein, Joseph Beuys, Orlan), qui créent leur propre mise en scène photographique (Anna & Bernhard Blume), ou qui jouent du détournement de l’objet (Chema Madoz).
Leurs productions photographiques ont été rassemblées sous forme de tirages mis en page dans un Leperollo.
En images, une sélection des réalisations des adolescents.
Avec la participation de : Émile (13 ans), Eva (13 ans), Lucas (11 ans), Mathilde (12 ans), Victor (11 ans), Yadel (12 ans), Yona (13 ans)
Émile Loreaux est membre du Studio Hans Lucas, passerelle entre information et création, il collabore régulièrement avec la presse.
Sa conscience citoyenne et écologique, moteur pour ses projets photographiques, s’est doublée d’une aspiration plus sourde, celle de faire jouer le corps, une manière de prendre position avec jeu et humour. Les commandes photographiques ont suivi l’évolution de son travail et c’est maintenant au photographe metteur en scène de lui-même que l’on fait appel pour trouver une idée ou jouer avec une situation.
Stage-atelier conçu et animé par :
Émile Loreaux, photographe
Ghyslaine Badezet, Florence Pillet
En partenariat avec Négatif+ pour la réalisation des tirages.
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Avec le soutien de
Les actions pédagogiques de la Maison Européenne de la Photographie à destination du jeune public bénéficient du soutien de la Fondation d’entreprise Neuflize OBC.
En partenariat média avec
