Dans ses dernières séries Net, Umbral et Noúmenos, qu’il commence en 2013, Aitor Ortiz manipule notre capacité de perception et interroge ce que nous voyons et comment nous le voyons, jusqu’à dissocier le support (objet), de l’image qu’il projette. Empreintes de références à Bernd et Hilla Becher, Thomas Struth ou Andreas Gursky, ses œuvres tendent à réduire l’architecture et l’espace à de simples formes et structures, si élémentaires, qu’elle finissent par perdre leur dimension figurative, voire tout sens de réalité.
S’efforçant de poser des distinctions entre représentation et interprétation, Ortiz établit une relation entre le contenu de ses images, les propriétés physiques des supports de ses œuvres, et la position qu’ils occupent dans l’espace d’exposition.
Intromisiones est un projet d’exposition monographique en quête d’une interprétation croisée, de contacts et d’emprunts, entre œuvres d’époques diverses, formulant des réflexions distinctes sur la notion de représentation, si caractéristiques du travail singulier d’Aitor Ortiz.
Aitor Ortiz est représenté par la Gallerie Max Estrellas à Madrid.
Commissariat : José-Manuel Gonçalvès
Exposition organisée avec le soutien de PHOTOGRAPHIC LAB, de la Galerie Stefan Röpke et de la Galerie Max Estrellas