A cette période, l’Amérique ouvre son vaste territoire à de nouveaux arrivants venus d’Europe de l’Ouest et de Russie, en quête d’une vie meilleure. Les cartes postales montrent des scènes idylliques de champs et de fermes, mais révèlent également une actualité plus grave comme les grèves de travailleurs ou les lynchages.
La diversité des images traduit la popularité de la carte postale et l’efficacité des services postaux de l’époque, à la fois rapides et fiables. Ces cartes postales photographiques pouvaient être envoyées pour un centime, n’importe où dans le pays. De 1900 à 1920, la moitié des cartes postales achetées ont été conservées, échangées ou mises dans des albums. Au plus fort de cet engouement, on chiffre les ventes à deux milliards par an. Ce médium a donc permis aux masses l’accès à la photographie et créé un phénomène qui a dominé le marché photographique américain au début du XXe siècle.
Les cartes sont exposées dans 13 vitrines spécialement conçues pour l’exposition, chacune présente un thème différent : Nouveaux immigrants; Un monde d’hommes; La terre promise; En grande détresse; Travaux domestiques; Enfants; Les sorties; Sur son 31; Ce monde et le prochain; On y arrive; De mes propres mains; Situations rurales; Photographie et carte postale.
Le commissariat de cette exposition est assuré par Anthony d’Offay.