Les deux salles consacrées aux photos de guerre sont séparées des salles couleur par une chapelle intime, parsemée de fleurs et de bougies, où figurent les premiers photomontages couleur réalisés en hommage à sa famille alsacienne, et plus particulièrement à son frère bien aimé Éric, disparu tragiquement à l’âge de 23 ans.
Le travail de Christine Spengler peut se lire comme une succession d’actes et de scènes où l’histoire intime, familiale, rejoint, la grande Histoire, celles des peuples et des nations en guerres. Autodidacte, Christine Spengler compose son œuvre depuis plus de 40 ans avec une ferveur presque enfantine et nous livre les clefs d’un monde où le sublime l’emporte toujours sur l’horreur, la vie sur la mort.
C’est cette vision unique, autant que l’éclectisme du travail de Christine Spengler, que la Maison Européenne de la Photographie s’attache à montrer, à travers une sélection de près de soixante clichés argentiques des années 1970 à aujourd’hui, prises avec son Nikon fétiche. Il figurera dans la première salle de l’exposition, au milieu d’éclats de verre, dans une vitrine tapissée de velours noir, avec une burqa rapportée d’Afghanistan, entourée de lys et de roses en signe de deuil.
Avec le soutien de
Editions
Un livre, publié aux éditions du Cherche-Midi, accompagne l’exposition
Partenaires media
MÉCÉNAT DE COMPÉTENCE
Traduction des textes d’exposition réalisée grâce au mécénat de compétence de l’agence THOMAS-HERMÈS