Peintre, sculpteur, photographe, et artiste conceptuel américain, Clayton Campbell est né en 1951 à New York. Il vit et travaille à Los Angeles en Californie.
Clayton Campbell, critique d’art et commissaire d’expositions indépendant, est actuellement directeur du centre d’art “Art 18th Street Arts Complex”, et correspondant pour des magazines (Flash Art, Object,DART et THE).
Après avoir fait ses études de beaux-arts (à New York, Boston, et à Vienne -avec Ernst Fuchs-), l’artiste a travaillé à Santa Fe et à New York, avant de s’installer à Los Angeles en 1990. Il a été artiste invité à l’Institut Tamarind, et l’Irish Museum of Modern Art. Ses expositions les plus récentes comprennent “Edge of Time”, une rétrospective à l’UNLV Barrick Art Museum ; “Fighting” aux Queen Street Studios à Belfast ; “The Artist Clayton Campbell Referees….” à la galerie Ellen Kim Murphy, et “Pantheon” à la galerie Patricia Correia, toutes les deux à Santa Monica en Californie.
Ses œuvres se trouvent dans les collections du Santa Fe Museum, Phoenix Fine Art Museum, et Kampo Kai Kan Museum à Kyoto. Parmi ses performances et ses œuvres publiques diverses se trouvent la scénographie pour la chanteuse Bonnie Raitt et un autre pour le Manhattan Theater Club. Il a également fondé le premier centre d’art américain dédié aux performances artistiques au sud-ouest du pays, “le Performing Space”, en 1976.
À la Vitrine de la Maison Européenne de la Photographie deux séries seront présentées. Il s’agit de deux projets récents questionnant la responsabilité de l’artiste face au spectateur. Dans un, son fils nous montre un panneau avec les mots socio-politiques qu’il a appris depuis le 11 septembre (SADDAM, OSAMA, BIO-TERRORISME) ; dans l’autre, il dévoile des images de femmes scientifiques oubliées de l’histoire, qui ont contribuées, au développement des essais de sciences nucléaires en 1945 avec le ‘Manhattan Project’. L’artiste les décrit en tant que “projets formels et conceptuels qui ont une qualité éternelle et temporelle. Formellement rigoureux, ils exploitent des notions de répétition et aussi utilisent un personnage qui devient porteur d’un narratif, d’une grande conversation culturelle et politique que je souhaite stimuler.”