L’ensemble de films et de documentaires proposés lors du cycle qui lui est consacré permet de découvrir les aspects inattendus d’une personnalité complexe.
Une personnalité qui se révèle à travers les confidences qu’elle livre sur son travail (dans la fabrique des icônes, ou sur le divan d’Henry Chapier), à travers l’exploration du processus créatif, dans la passion de Jesus ou encore Rose c’est Paris, véritable prolongement cinématographique de son travail, dans un jeu de miroir à l’esthétique surréaliste
Horaires
SAMEDIS
16h : Bettina Rheims sur le divan d’Henry Chapier, réalisation Jean-Claude Longin, 22 minutes, 1988
16h22 : Gender Studies, réalisation Aurélien Dupont, sur une œuvre sonore de Frédéric Sanchez, 7 minutes, 2012
16h30 : Bettina Rheims, dans la fabrique des icônes, 50 minutes, 2015
17h20 : Rose c’est Paris, réalisation Serge Bramly et Bettina Rheims, 99 minutes, 2010
DIMANCHES
16h : Gender Studies, réalisation Aurélien Dupont, sur une œuvre sonore de Frédéric Sanchez, 7 minutes, 2012
16h07 : Une passion de Jesus, réalisation Manuel Gasquet, 53 minutes, 1999
17h : Bettina Rheims, Ma vie – réalisation Gero von Boehm, 43 minutes, 2005
Détails de la programmation
SAMEDIS
16h : Bettina Rheims sur le divan d’Henry Chapier, réalisation Jean-Claude Longin, 22 minutes, 1988
Émission mythique, le Divan reproduit le dispositif de la psychanalyse.
L’artiste, ici Bettina Rheims, est invitée à se confier, sur un grand divan, sous le regard attentif d’Henry Chapier, dans des conditions propices à l’introspection.
16h22 : Gender Studies, réalisation Aurélien Dupont, sur une œuvre sonore de Frédéric Sanchez, 7 minutes, 2012
“Lundi 3 février 2014
Hier par un après-midi ensoleillé d’hiver, je marchais le long de la Seine sans parvenir à rejoindre la Rive Droite. Paris semblait envahi : des cars de police bloquaient les ponts, tandis que déferlait sur l’esplanade des Invalides une horde de familles dites « normales », qui entre autres revendications homophobes et racistes refusaient l’existence même de la théorie du genre… Voilà trois ans à peine, me suis-je alors rappelé, j’avais posté une annonce sur Facebook invitant des jeunes hommes et des jeunes femmes qui se sentaient « différents », ou « autres », à contacter mon studio. Des dizaines de réponses m’étaient parvenues, du monde entier, comme des appels impatients à être vus, à être entendus, à être enfin reconnus. Les montrer, leur donner une voix — les reconnaître, tel fut le but de mon travail. Ils sont venus au Studio, se « mettre à nu » — pudiquement et je les ai photographiés, sans artifice, tête à tête bouleversant“.
Bettina Rheims
16h30 : Bettina Rheims, dans la fabrique des icônes, réalisation Michèle Dominici, 50 minutes, 2015
Bettina Rheims est une faiseuse d’icône. Elle a photographié depuis les années 70 tout ce que notre imagination compte de stars. Ses photos ont fait la une de nos journaux, la pochette de nos disques, les affiches de notre cinéma, participant ainsi à la facture de notre iconographie contemporaine. Ce film explore le regard de cette photographe en adéquation parfaite avec son temps.
17h20 : Rose c’est Paris, réalisation Serge Bramly et Bettina Rheims, 99 minutes, 2010
Paris comme ville des visions surréalistes, des identités troubles, des fantômes artistiques, des manipulations secrètes, de l’obsession, du fétichisme et d’un désir irrépressible. A cheval entre littérature érotique, photo de mode, mystère métaphysique, archéologie sociale et culturelle de la capitale française et film d’art et d’essai néo-noir, Rose c’est Paris est à la fois tout cela et bien plus encore…
Dimanches
16h22 : Gender Studies, réalisation Aurélien Dupont, sur une œuvre sonore de Frédéric Sanchez, 7 minutes, 2012
”Lundi 3 février 2014
Hier par un après-midi ensoleillé d’hiver, je marchais le long de la Seine sans parvenir à rejoindre la Rive Droite. Paris semblait envahi : des cars de police bloquaient les ponts, tandis que déferlait sur l’esplanade des Invalides une horde de familles dites « normales », qui entre autres revendications homophobes et racistes refusaient l’existence même de la théorie du genre… Voilà trois ans à peine, me suis-je alors rappelé, j’avais posté une annonce sur Facebook invitant des jeunes hommes et des jeunes femmes qui se sentaient « différents », ou « autres », à contacter mon studio. Des dizaines de réponses m’étaient parvenues, du monde entier, comme des appels impatients à être vus, à être entendus, à être enfin reconnus. Les montrer, leur donner une voix — les reconnaître, tel fut le but de mon travail. Ils sont venus au Studio, se « mettre à nu » — pudiquement et je les ai photographiés, sans artifice, tête à tête bouleversant”. Bettina Rheims
16h07 : Une passion de Jesus, réalisation Manuel Gasquet, 53 minutes, 1999
“Deux ans de tournage, mille figurants, le plus grand travail photographique du monde pour préparer l’exposition et le livre “I.N.R.I.” de Bettina Rheims et Serge Bramly.
Le réalisateur a filmé leur équipe, leurs tourments, les moments de découragement, les rires et les pleurs.
La fréquentation d’aliénés (le tournage pour une part s’est tenu à Ville d’Avray, l’extrème beauté des photos et de leur mise en place, l’extraordinaire brutalité du texte fondateur de l’évangile, la référence aux préraphaélites, le discours des deux auteurs, font de ce film une oeuvre rare.” BFC-France2
17h : Bettina Rheims, Ma vie – réalisation Gero von Boehm, 43 minutes, 2005
Un portrait intimiste de la photographe, où on la découvre dans son studio, ou au laboratoire, au travail… Un film « musical » dans tous les sens du terme, qui donne avec beaucoup d’élégance et de spontanéité un portrait plein de charme de Bettina Rheims, néanmoins étayé par de nombreuses réflexions sur l’acte photographique.