La vidéo fait partie intégrante des supports qu’expérimente Jean-Yves Cousseau. La présentation de ses films à l’auditorium est donc une prolongation de son exposition, d’avantage qu’un complément documentaire. Lui qui consacre son oeuvre aux métamorphoses et aux mouvements (tous les mouvements ; ceux du temps, de l’altération, de l’écoulement) trouve ainsi un développement naturel dans l’image animée. Une image qu’il cadre, et associe à une autre fluidité, celle de la musique, notamment avec les créations sonores de Didier Petit, ou encore de Wormholes.
Horaires
Samedis et dimanches *
18h16 : Immersion, réalisation Jean Yves Cousseau, 2005, 26 minutes
18h42 : Rescapés, réalisation Jean Yves Cousseau, 2010, 26 minutes
* A l’exception du samedi 4 mars
[diaporama]
Détails de la programmation
Samedis et dimanches
18h16 : Immersion
réalisation Jean Yves Cousseau, 2005, 26 minutes
Que ce soit les mouvements de la caméra – fluides ou saccadés – ou ceux de l’eau dans ses multiples états – stagnants, torrentiels, bouillonnants… – constituant les prises de vues de cette vidéo, il s’agit avant tout d’une métaphore sur l’écoulement du temps. Immersion est la mise en images d’un parcours, une succession d’états d’âme divers, de traversées et de ruptures, une sorte d’autoportrait en forme de paysage. Joyeux ou mélancolique, fougueux ou lancinant, le violoncelle de Didier Petit s’y associe d’autant plus miraculeusement que la musique a été composée et les images réalisées indépendamment.
18h42 : Rescapés
réalisation Jean Yves Cousseau, 2010, 26 minutes
Filmé dans les vestiges d’une usine, de longs travelling en explorent les moindres recoins en quête d’une aventure humaine qui, après la réhabilitation imminente du site, sera résolument effacée du paysage environnant. En auscultant ces ultimes traces, Rescapés montre le temps à l’œuvre et interroge cette mémoire de l’histoire populaire, partout engloutie dans les décombres. Comme en hommage aux nombreuses ouvrières de cette usine, harmonieuse ou grinçante, la voix de Lucia Reccio, sur les compositions de Wormholes, y apporte son supplément d’âme.