L’histoire présentée s‘inscrit dans des lieux, dans une géographie à la fois singulière et subjective, de Rome à Lille ou Marseille, Barcelone et Berlin. Car, autant que la forme d’un corps, la passion amoureuse retient celle des lieux auxquels il était associé et dans lesquels il s’est imprimé, laissant une trace définitive dans la cire de la mémoire.
Figeant une suite d’instants, la photographie, instrument du discontinu, agit sur le mode même de la mémoire qui ne garde plus, après la rupture, qu’une poignée d’images, de moments, de temps, forts ou non, qui nous restent inexplicablement présents à l’esprit parce que s’est joué alors quelque chose dont nous ne pouvions être véritablement conscients.
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Commissaire d’exposition
Jean-Luc Soret
Édition
Un livre, publié aux Éditions Hermann, accompagne l’exposition.