LA FACE CACHÉE DE LA TCHÉTCHÉNIE

LA FACE CACHÉE DE LA TCHÉTCHÉNIE

Dans le cadre de l’exposition Spasibo du photographe Davide Monteleone, lauréat de la 4e édition du Prix Carmignac Gestion du photojournalisme, présentée à la chapelle de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris du 8 novembre au 4 décembre 2013, la Fondation Carmignac organise à l’auditorium de la Maison Européenne de la Photographie, une conférence sur le thème de la face cachée de la Tchétchénie.

La MEP

Nathalie Gallon, directrice du Prix Carmignac Gestion du photojournalisme introduira les participants invités : Isabelle Lasserre, rédacteur en chef adjoint et correspondant diplomatique du Figaro, sera la modératrice de cette conversation entre Galia Ackerman, essayiste, historienne et spécialiste de la Russie, et le photographe David Monteleone.

Davide Monteleone a séjourné en Tchétchénie de décembre 2012 à avril 2103 et a choisi d’illustrer la mise en péril de l’identité tchétchène derrière l’apparence de calme et de prospérité savamment entretenue par le régime autocratique de Ramzan Kadyrov.
Sa conversation avec Galia Ackerman et Isabelle Lasserre permettra au photographe de revenir sur son expérience et de partager avec le public les photographies issues de son reportage.

Le livre Spasibo, publié par Kehrer Verlag, sera disponible à la librairie de la MEP.
David Monteleone dédicacera l’ouvrage à l’auditorium, à partir de 16h30.

INFORMATIONS PRATIQUES
Conférence organisée par la Fondation Carmignac à l’auditorium de la MEP
Jeudi 14 novembre 2013, conférence de 14h30 à 16h30, dédicace de 16h30 à 17h30
Entrée gratuite
Places limitées, inscription obligatoire par email : conference-prixphoto@carmignac.com

❖ LE PRIX CARMIGNAC GESTION DU PHOTOJOURNALISME ❖

En 2009, la Fondation Carmignac crée le Prix Carmignac Gestion du photojournalisme, dirigé par Nathalie Gallon et destiné à financer un reportage sur un thème donné, en prise directe avec l’actualité. Constitué d’une bourse de 50 000 euros, ce prix a pour objectif de favoriser un travail de photojournaliste en profondeur sur le terrain. Au-delà de la bourse, la Fondation Carmignac accompagne le lauréat après son reportage en lui offrant une exposition et une monographie. La Fondation se rend également acquéreur de quatre photographies issues de ce travail.

Un jury constitué de spécialistes de l’image et des questions géopolitiques sélectionne, chaque année, un projet. Le choix de traitement du thème annuel appartient aux photojournalistes qui pourront librement choisir un angle politique, économique, social ou culturel.

La mission du prix Carmignac Gestion du photojournalisme est de promouvoir une approche humaniste et d’apporter un regard différent sur des enjeux géostratégiques complexes dans des régions du monde sujettes à des tensions extrêmes.

La démarche entreprise doit s’inscrire clairement dans cette tradition du photoreportage humaniste consistant à interroger le réel avec sensibilité, à refuser de verser dans la caricature et la tyrannie de l’instantanéité, à étudier le contexte et appréhender la situation pour rendre compte de la réalité dans sa complexité.

En choisissant de soutenir une profession qui traverse une grave crise de financement, Carmignac Gestion a voulu donner les moyens à ces témoins essentiels du monde contemporain d’aller où les autres ne vont pas. En harmonie avec les principes qui animent ses équipes, Carmignac Gestion a pris le parti de défendre un regard personnel et engagé, par définition minoritaire et, pour cette raison même, indispensable.

Avec ce prix, Carmignac Gestion souhaite soutenir chaque année les photojournalistes qui, par leur travail, sont aux avant‐postes de l’événement et défendent les valeurs de courage et d’indépendance, de transparence et de partage qui nous sont chères.

Image en une : Les forces de sécurité présentes lors de la célébration du 10e anniversaire du « Jour de la Constitution ». En arrière-plan, la ville de Grozny, cinq tours miroitantes, le cœur de la reconstruction de Grozny et le symbole d’une ville rétablie après la destruction occasionnée au début du millénaire. Grozny, 23 mars 2013
© Davide Monteleone pour le Prix Carmignac Gestion du photojournalisme