Marc Riboud

Marc Riboud
I comme Image, Un abécédaire photographique

L'exposition propose une relecture de l'ouvre de Marc Riboud pour les enfants et les plus grands. Organisées en abécédaire, 26 photographies illustrent chacune une lettre de l'alphabet. Les enfants et leurs parents pourront ainsi découvrir comment les mots peuvent devenir des images, et comment des images peuvent les emmener sur les chemins du monde, à la fois très loin de chez eux et tout près d'eux-mêmes.

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L’exposition propose une relecture de l’ouvre de Marc Riboud pour les enfants et les plus grands. Organisées en abécédaire, 26 photographies illustrent chacune une lettre de l’alphabet. Les enfants et leurs parents pourront ainsi découvrir comment les mots peuvent devenir des images, et comment des images peuvent les emmener sur les chemins du monde, à la fois très loin de chez eux et tout près d’eux-mêmes.
Usage du monde, usage de soi et des autres, cet abécédaire se lit un peu comme un inventaire. On y découvre ce que Marc Riboud a aimé, ce qui l’a touché, choqué ou amusé. Avec lui, les enfants apprendront peut-être l’alphabet, mais plus précieux encore, ils apprendront à regarder la vie qui passe avec des yeux étonnés, curieux de sa beauté et de sa drôlerie.

Marc Riboud
Né en 1923 à Lyon. Vit et travaille à Paris.
À l’Exposition Universelle de Paris en 1937, Marc Riboud prend ses premières photographies avec le petit Vest-Pocket offert par son père pour ses 14 ans. En 1944, il participe aux combats dans le Vercors. De 1945 à 1948, il fait des études d’ingénieur à l’Ecole Centrale de Lyon et travaille en usine. À l’issue d’une semaine de vacances prise pour photographier le Festival de Lyon, il oublie de retourner à l’usine et décide de se consacrer à la photographie.

En 1953, il obtient une publication dans le magazine Life pour une photo d’un peintre de la Tour Eiffel. Sur l’invitation d’Henri Cartier-Bresson et de Robert Capa, il rentre à Magnum. Ce dernier l’envoie à Londres “pour voir les filles et apprendre l’anglais”. Il n’apprend pas l’anglais, mais photographie intensément.

En 1955, via le Moyen-Orient et l’Afghanistan, il se rend par la route en Inde, où il reste un an et d’où il gagne la Chine pour un premier séjour en 1957. Après un séjour de trois mois en URSS en 1960, il couvre les indépendances en Algérie et en Afrique noire. Entre 1968 et 1969, il effectue des reportages au Sud ainsi qu’au Nord Vietnam, où il est l’un des rares photographes à pouvoir entrer.

Depuis les années 80, il est régulièrement retourné en Orient et en Extrême-Orient et a exposé à Paris, Londres, New York, Beijing, Hong Kong, Bilbao.

Marc Riboud a publié de nombreux livres, dont les plus connus sont “Les trois bannières de la Chine”, ed. Robert Laffont, “Journal”, ed. Denoël, “Huang Shan, Les Montagnes célestes”, ed. Arthaud, “Angkor, Sérénité bouddhique”, ed. Imprimerie Nationale, “Quarante ans de photographie en Chine”, ed. Nathan, “Demain Shanghai”, ed. Delpire. “I comme Image”, ed Les Trois Ourses-Gallimard Jeunesse, est son premier livre d’enfant.

La rétrospective publiée en 2004 chez Flammarion et, exposée à la Maison Européenne de la Photographie de Paris, accueillit 100 000 visiteurs. De nombreux musées à travers l’Europe mais aussi aux Etats-Unis et au Japon ont exposé son travail. Il a reçu plusieurs récompenses dont deux prix de l’Overseas Press Club, le Time-Life Achievement, Lucie Award ou l’ICP Infinity Award.

Commissaires : Catherine Chaine avec Martin Argyroglo Callias Bey et Les Trois Ourses.