L’exposition propose, à travers sa propre histoire et sous forme d’autoportrait, une plongée dans cet univers singulier. Pendant des années, le corps et l’image du corps de Martial Cherrier n’ont fait qu’un. Il a vécu et représenté son corps dans ses extrêmes et sa beauté, enveloppe malléable, machine extraordinairement complexe qui nous contient, nous définit, nous véhicule, qui nous fait jouir et souffrir. Après avoir représenté le corps en gloire, le corps en devenir et celui vieillissant, le corps somptueux et le corps martyrisé, le corps adulé et le corps « viandé », il s’agit aujourd’hui pour Martial Cherrier de restituer, dans l’imagerie vintage de sa jeunesse, son corps tel qu’il a été, sans fausse nostalgie, explorant sans relâche les liens entre la perfection du corps – ou son imperfection – et l’image de celui-ci.
____________________
Exposition présentée dans le cadre du Mois de la Photo du Grand Paris
Commissaires d’exposition
Barbara Polla et Jean-Luc Monterosso
Édition
Un livre, publié aux Éditions Contrasto, accompagne l’exposition.