Martina della Valle

Martina della Valle
Segni effimeri, stratificati e sensibili

L’Institut Culturel Italien poursuit cette année son programme de résidence d’artiste, “Les promesses de l’art”, initié en 2012.

Invitées à suggérer et à suivre le travail d’un artiste italien, Giovanna Calvenzi et Laura Serani ont sélectionné la photographe et plasticienne Martina della Valle, dont l’exposition originale illustre le résultat de la résidence effectuée en avril dernier.

Martina della Valle a ainsi écrit un nouveau chapitre de son parcours, à travers un travail conçu expressément pour les salons de l’Hôtel de Galliffet, destinés à l’accueillir.
Ciels, lieux et histoires collectionnés à Paris, deviennent matière à de nouvelles réflexions et installations.
Les images récoltées se glissent avec poésie dans un épisode inédit du projet Framed memories et plus globalement dans la démarche de l’artiste, basée sur les inventions de la mémoire, ravivant des relations mystérieuses et révélant, selon ses mots, « des événements éphémères, ce qui est sur le point d’être ou de bientôt disparaitre ».

Pour Martina della Valle, la photographie est un outil éminemment malléable, partie intégrante, fondamentale mais non exhaustive, de son processus de création. Elle aime sa capacité à écrire avec la lumière, elle aime ses techniques, elle aime décliner à l’infini toutes ses applications. Et travailler sur divers supports, à la recherche de traces qu’elle produit à son tour, d’irréelles stratifications de temps et d’existences, destinées à se transformer en souvenirs, grâce aux magies alchimiques du médium photographique.

Ses projets peuvent naître d’une enquête, de rencontres spontanées ou provoquées, et se développent au rythme des suggestions du réel et du subconscient.

Giovanna Calvenzi et Laura Serani

 

Commissariat : Laura Serani et Giovanna Calvenzi

Exposition en partenariat avec la Fondazione Bottari Lattes

Image en une : Martina della Valle, FRAMED MEMORIES Paris (“Au parquec”) , 2014, 21 x 30 cm ©Martina della Valle