Au tarif d’un billet d’entrée donnant accès aux expositions.
Dans la limite des places disponibles.
Le réalisateur ukrainien Sergueï Loznitsa (Donbass, Babi Yar contexte…) a développé un style qui lui est singulier, à mi-chemin entre le documentaire expérimental, le film poétique, et la fiction. Par-delà le montage et l’image qui rappellent les associations visuelles de Boris Mikhaïlov, les deux courts métrages présentés le 3 novembre ont une dimension très photographique, notamment par leur construction en plans fixes très longs, et leur esthétique recherchée.
La station (Polustanok), 25 minutes, n&b, 2000
La station nous emmène dans une salle d’attente, celle d’une gare, où un sommeil hypnotique semble avoir atteint les voyageurs. Le vacarme des trains qui passent ne les réveille pas. Le temps figé, accentué par une lumière d’aquarium, nous plonge dans une inquiétante étrangeté. Qu’attendent-ils ?
L’Usine (Fabrika), 30 minutes, couleur, 2004
Tourné en une journée, ce film présente un ballet industriel qui semble figé dans le passé. Un ensemble de gestes immuables, à la signification énigmatique, où se mêlent féminin et masculin, chaud et froid, continuité et interruptions.