Depuis sa naissance à Prague en 1946 jusqu’à son arrivée en France en 1989, en passant par ses années new-yorkaises (ses parents immigrent aux États-Unis en 1952), Martin H. M. Schreiber aura eu l’opportunité de photographier Madonna nue en 1976, d’enseigner la photographie de nu pendant plusieurs années à la New School Parsons à New-York, d’assurer un cours sur la photographie de base et la chambre noire à la School of Visual Arts, de passer un an au Texas aux côtés des cow-boys …
Schreiber n’a de cesse de poursuivre un travail personnel très riche dans lequel il se met lui-même souvent en scène, incarnant indifféremment un gentleman, un aventurier, un sauvage, etc.
Artiste protéiforme, aux multiples facettes et au parcours atypique, Schreiber est un photographe perfectionniste, très exigeant. Ses photos ne sont pas le fruit d’un long travail sur Photoshop, mais celui d’une maitrise parfaite de la lumière lors de la prise de vue.
Pour Martin Schreiber : « La photo c’est un art comme la peinture, la musique, la poésie, la sculpture… Cela veut dire qu’une photo doit avoir le même effet qu’un tableau de Picasso, ou De Vinci, ou Magritte, ou Degas, ou Warhol… Cela veut dire une émotion, une envie de voir et regarder cette photo… et de la posséder ».
À ce jour, il a publié 14 ouvrages et présenté 80 expositions à travers le monde dont 40 en solo.
Rencontre à l’auditorium de la MEP, animée par Ronan le Grand
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