Cette sélection de 22 courts-métrages de la collection vidéo de la MEP est une invitation à questionner les frontières entre le réel et l’imaginaire.
Projections à l’auditorium de la MEP, en accès libre, sur présentation de votre billet d’entrée, dans la limite des places disponibles.
LE SAMEDI, DE 14H30 À 15H
L’idiote de Lisseville, d’Alice Anderson, 2004
8 min. 30
Dans un univers féérique et aseptisé, l’histoire d’une jeune fille de 12 ans indisciplinée et rebelle.
Family Films, de Xavier Gautier, 2000-2005
12 min. 15
E.T. and me, 2000, 1 min.
Matthew, 2001, 1 min.10
The garden, 2002, 50 sec.
Eva, 2002, 2 min.05
The big blue, 2003, 2 min.25
Arnold, 2003, 1 min.40
Peng!, 2004, 35 sec.
Corridor, 2005, 1 min.15
Réalisés à partir de vieilles bandes super 8 filmées par le père de l’artiste dans les années 1970 en combinaison avec de courtes séquences extraites de films projetés en salles, liant de manière étonnante des souvenirs familiaux aux images empruntées à notre répertoire commun.
Hammam, de Florence Miailhe, 1991
8 min.
Un film au pastel animé directement sous caméra. Deux jeunes filles se rendant pour la première fois au hammam, dans un dédale de bains de vapeur, de douches, de bassins et de fontaines.
Volubile. de Miller Levy, 2004
1 min. 10
Une approche “plastique” de la peinture abstraite réalisée avec une caméra ultra rapide. La durée de l’action réelle a été de 6 secondes mais filmée à 1000 images par seconde et restituée à 24 images par seconde, elle se retrouve étirée sur une durée de dix minutes. Cet étirement est bien sûr en rapport logique avec le matériau utilisé; de simples élastiques de couleurs.
LE DIMANCHE, DE 14H30 À 15H
Le dynamique des couleurs, de Miller Levy, 2004
13 min. 07
Un ensemble de tirages photos montre des constructions géométriques abstraites réalisées avec de simples élastiques de couleur, formant des constructions géométriques qui ne sont pas sans rappeler Mondrian, Moholy Nagy ou Domela.
Poison Dart Frog Males, de Sanna Kannisto, 2001-2007
3 min. 27
Le chant d’amour des grenouilles mâles a pour but de séduire les femmes mais également d’empêcher les autres mâles d’envahir leur territoire. Décontextualisées sur le fond blanc de son atelier, les grenouilles mènent un combat qui devient presque comique.
Désir, d’Isabelle Lévénez, 2004
1 min. 34
D’une série de huit vidéos. L’artiste filme des fragments de son propre corps dans la baignoire, se mettant en scène en une version moderne d’Ophélie, le personnage de Shakespeare, en train de se noyer.
La Liberté Raisonnée, de Cristina Lucas, 2009
4 min. 46
Cette artiste espagnole remet en scène le fameux tableau La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix (1830), fréquemment vu comme symbole de la République Française et la démocratie. Elle bouleverse l’œuvre originale, mettant en question la notion de pouvoir pour révéler des complexités et contradictions de la société actuelle.
Sept contes, d’Alice Anderson, 2004-2005
7 min. 35
Sept contes (introduction), 40 sec.
My Trip to the Opera (2004), 1 min.
Star Catcher (2004), 20 sec.
Alices (2004), 1 min.
Untitled (2005), 1 min.
Golden Shoes (2005), 45 sec.
19, Bergasse (2004), 2 min.
Les contes « freudiens » de cette artiste britannique, oeuvres très courtes et évocatrices qui ressemblent à des Haïkus, sont enregistrés à partir de sa vie quotidienne dans une sorte de journal filmé.