Restitution – Atelier Chimigramme

Restitution – Atelier Chimigramme

Retour en images sur l’atelier de pratique en famille proposé par les Ateliers de la MEP, le samedi 23 septembre 2023, avec la photographe plasticienne Alexandra Serrano.

L’atelier proposait de découvrir les multiples possibilités du médium photographique à travers l’expérimentation d’un procédé existant avant le numérique appelé chimigramme.
Inventé en 1956 par l’artiste plasticien Pierre Cordier, le chimigramme est une technique expérimentale qui permet de produire des images sans appareil photo en associant les logiques de la peinture et celles de la photographie.

Sans agrandisseur et en pleine lumière, les participant·es ont pu s’initier à cette pratique qui repousse les limites traditionnelles de la photographie, explorant ainsi de nouvelles formes d’expressions visuelles. En appliquant des produits chimiques utilisés en laboratoire argentique (révélateur et fixateur) sur du papier photosensible, chacun·e a pu créer des images uniques, résultant d’une réaction photochimique entre la lumière ambiante, le papier et l’application plus ou moins aléatoire des différents matériaux utilisés.

Les participant·es ont ainsi expérimenté différents produits et gestes d’application, créé des photogrammes à partir de l’empreinte de végétaux ou d’objets, ou découvert les paysages abstraits et fantastiques que la lumière a fait apparaître sur le papier au hasard du procédé.

Avec la participation de : Ambre (8 ans), Joans (9 ans), Jill (9 ans), Lou (9 ans), Milo (6 ans), Nathanaël (9 ans), Thilo (6 ans), Virgile (9 ans), et leurs parents : Daphné, Heval, Marie-Laure, Sandrine.

Atelier conçu et animé par Alexandra Serrano, Ghyslaine Badezet pour le service culturel et pédagogique de la MEP.

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Alexandra Serrano est photographe plasticienne. Elle est diplômée d’un Master en Photographie obtenu à Londres, à l’université de Westminster, ainsi que d’un Master en Esthétique et Histoire des Arts Plastiques de l’université de Paris 8. Sa pratique repose essentiellement sur des procédés photographiques argentiques et anténumériques qui interrogent le support et la matière de l’image tout en renouant avec la notion de temps si intrinsèque au médium photographique. À travers son travail, Alexandra interroge la mémoire et l’identité de différents types de territoires dans lesquels la nature occupe une place centrale, collectant objets, récits et traces qui deviendront par la suite la matière première de ses œuvres.