Restitution – Herbier fantastique

Restitution – Herbier fantastique

Retour en images sur l’atelier de pratique en famille proposé par les Ateliers de la MEP, le samedi 13 mai 2023, avec l’artiste photographe Brenda Hoffman.

Cet atelier proposait de réaliser en famille un étonnant herbier en expérimentant l’un des plus anciens procédés en photographie, le cyanotype. Les participant·es se sont inspirés des premiers photogrammes de végétaux réalisés dès 1843 par la botaniste anglaise Anna Atkins et de ceux réalisés par l’artiste plasticienne Brenda Hoffman qui animait l’atelier.

Enfants et parents ont d’abord été invités à créer des végétaux imaginaires, composés de fruits, légumes, fleurs ou herbes folles. Ces plantes hybrides, dont on a imaginé les noms et les propriétés sur une fiche de collecte, ont ensuite été photographiées en studio. Puis, les familles ont expérimenté le processus de tirage cyanotype, de la sensibilisation du papier au rinçage en cuvette, en passant par l’étape de l’exposition de chaque composition à la lumière d’une insoleuse UV. Chacun·e a pu repartir avec son cyanotype.

Avec la participation de : Aloïs (9 ans), Emilie (9 ans), Guillaume (6 ans), Milo (6 ans) et leurs parents ou grands-parents : Marie-Laure, Monique, Philippe et Yuan.

Atelier conçu et animé par Brenda Hoffman, artiste photographe, Ghyslaine Badezet et Florence Pillet pour le service culturel et pédagogique de la MEP.

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Brenda Hoffman est photographe et plasticienne. Après des études d’audiovisuel en Argentine, elle s’est formée au tirage noir et blanc auprès de Georges Fèvre à Paris. Son travail est centré principalement sur le paysage et l’étude botanique, sur l’expérimentation chimique en laboratoire et les qualités photosensibles des supports. Ses séries sont accompagnées de livres d’artiste dont deux d’entre eux, La promenade de Rilke et Absence, ont été édités en tirage courant chez Arnaud Bizalion Éditeur. Représentée en Uruguay par Espaciofotoarte et à Londres par Jaggedart, elle partage sa vie entre la création et l’enseignement. Brenda Hoffman dit de ses photogrammes de flore qu’ils sont « une concentration de vie, d’un temps fragile et éphémère, un court instant dans le grand mouvement des saisons en éternelle évolution ».