Nous sommes tou·tes devenu·es accros aux images. Nous en prenons, nous en regardons, nous naviguons en permanence entre des cascades de photos venues de toute la planète. Des stars, des chats, des hommes politiques ou notre voisine du 4ème étage, toutes et tous défilent sur nos écrans au quotidien. Quelle valeur ont ces images ? La photo comme geste artistique a-t-elle encore un sens en 2024 ? Faut-il seulement se poser la question ?
Dans ce premier épisode, Thomas Rozec, journaliste de Programme B, s’entretient avec Aden Vincendeau et Simon Baker, de la MEP, dans les allées de l’exposition de Thomas Mailaender — Les Belles Images, ainsi qu’avec Clémentine Mercier, journaliste au service photo de Libération.
Dans notre quotidien numérique, “archiver” ne signifie plus exactement la même chose qu’avant. Pourtant, même derrière un écran, des artistes, des amateur·ices, des militant·es, collectent et organisent une mémoire en devenir, celle de ces étranges années 2020, où les concepts d’antan voient leurs définitions brouillées.
Dans le deuxième épisode, Thomas Rozec se questionne sur ce qu’est une archive en 2024, aux côtés de Thomas Mailaender, Aden Vincendeau et Simon Bake, ainsi qu’avec Emmanuelle Bermès et Valérie Schafer, chercheuses et spécialistes de la question des archives.