Thomas Mailaender
Thomas Mailaender est né à Marseille en 1979. Il a étudié aux Arts Décoratifs de Paris puis à la Villa Arson de Nice. Il vit et travaille entre Marseille et Paris et est représenté par la galerie Michael Hoppen à Londres. Connu pour son utilisation d’un large éventail de techniques, il emploie divers matériaux, se réappropriant des images provenant d’Internet ou issues de ses propres archives. Collectionneur obsessionnel et passionné par les installations immersives, Thomas Mailaender met son ingéniosité au service de sa capacité à concevoir des expositions créatives toujours teintées d’humour et d’originalité.
Le travail de Thomas Mailaender a été exposé dans de nombreuses institutions françaises et internationales et présenté au sein d’expositions collectives telles que Do Disturb (Palais de Tokyo, Paris, 2017), Iconoclasts: Art Out of the Mainstream (Saatchi Gallery, Londres, 2017-2018), Performing for the Camera (Tate Modern, 2016), From Here On (Rencontres d’Arles, 2011), Back to the Future show (FOAM, Amsterdam, 2018), Don’t! Photography and Art of Mistakes (SFMOMA, 2019) ou encore lors d’une installation déambulatoire de The Fun Archeology (MUCEM, 2021). Sa première rétrospective européenne, The Fun Archive, est organisée au NRW Forum de Düsseldorf en 2017, deux autres expositions personnelles suivront, Ultraviolets à la Chambre, Strasbourg en 2022 puis, Lumière Passion au Centre Photographique Marseille en 2022.
Les œuvres de Thomas Mailaender sont conservées dans des institutions du monde entier, notamment au Musée National de l’Histoire de l’Immigration à Paris, au Fonds national d’art contemporain à Paris, au Musée régional d’art contemporain Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Sérignan ou encore au MONA, en Tasmanie.
Thomas Mailaender a également publié de nombreux livres d’artistes et a bénéficié de plusieurs résidences, notamment à la Société Française de Photographie (2013), à l’Archive of Modern Conflict (2014), ou encore au LVMH Métiers d’Art (2018). En qualité de curateur, il a signé les expositions Hara Kiri (Rencontres d’Arles 2016) et Photo Pleasure Palace avec Erik Kessels (Unseen, Amsterdam, 2017). En 2015, il a reçu le prix du livre photo de l’année lors de l’édition 2015 des Aperture Foundation PhotoBook Awards.