Rencontre : Zanele Muholi en discussion avec Bénédicte Alliot et Salma Mochtari

Rencontre : Zanele Muholi en discussion avec Bénédicte Alliot et Salma Mochtari

À l’occasion de l’ouverture de son exposition, la MEP organise une rencontre avec l’artiste Zanele Muholi en discussion avec Bénédicte Alliot, Directrice générale de la Cité internationale des arts, et Salma Mochtari, chercheuse et curatrice.

Auditorium

Au tarif d’un billet donnant accès aux expositions en amont.
Réservation obligatoire.

Cet évènement est complet.

Cet évènement s’inscrit dans le cadre de la première exposition monographique, en France, de l’artiste et activiste sud-africain·e Zanele Muholi, rassemblant plus de 200 photographies, vidéos et installations ainsi que de nombreux documents d’archives. Zanele Muholi, qui se définit comme « activiste visuel·le », utilise l’appareil photo comme un outil contre les injustices. Son travail documente la vie de la communauté noire LGBTQIA+ (lesbiennes, gays, bisexuel·les, transgenres, queers, intersexes, asexuel·les +) et des individus qui la constituent.

Cette rencontre sera l’occasion de retracer le parcours artistique de Zanele Muholi et d’éclairer les œuvres présentées dans l’exposition à la MEP. La discussion aura lieu en anglais. Un échange avec le public est prévu à l’issue de cette rencontre.

Image en une : Qiniso, The Sails, Durban, 2019. Courtesy of the Artist and Stevenson, Cape Town/Johannesburg and Yancey Richardson, New York © Zanele Muholi

Les intervenants

Bester V, Mayotte, 2015
Courtesy of the Artist and Stevenson,
Cape Town/Johannesburg and Yancey Richardson, New York
© Zanele Muholi

Zanele Muholi 

Zanele Muholi est né·e en 1972 à Umlazi, un quartier de Durban en Afrique du Sud et vit entre Cape Town et Durban. L’artiste a fait ses études au Market Photo Workshop à Johannesburg et à l’université Ryerson à Toronto. Co- fondateur·trice du Forum pour la responsabilisation des femmes (FEW : Forum for the Empowerment of Women) et fondateur·trice d’Inkanyiso, un forum de médias queer et visuels, Muholi est également professeur·e honoraire à l’Université des Arts de Brême en Allemagne.

Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles dans le monde entier, dont celles au Goethe-Institut Johannesburg (2012) ; au Brooklyn Museum, New York (2015) ; au Musée Stedelijk, Amsterdam (2017) ; à l’Autograph ABP, Londres (2017-) ; au Museo de Arte moderno de Buenos Aires (2018) ; à la Tate Modern à Londres (2021) ; au Gropius Bau à Berlin (2022) et à l’IVAM à Valence (2022).

Sa série « Somnyama Ngonyama » a été présentée à la 58e Biennale de Venise en 2019. « Faces and Phases » a été montrée à la Documenta 13 à Kassel en 2012, ainsi qu’à la 55e Biennale de Venise en 2013. La série a également été présélectionnée pour le Prix
de la Deutsche Börse pour la photographie en 2015.

Bester V, Mayotte, 2015
Courtesy of the Artist and Stevenson,
Cape Town/Johannesburg and Yancey Richardson, New York
© Zanele Muholi

Bénédicte Alliot

Bénédicte Alliot est directrice générale de la Cité internationale des arts. Docteure en études anglophones et maître de conférences à l’Université Paris-Diderot jusqu’en 2002 en anglais (littérature postcoloniale et traduction), Bénédicte Alliot occupe le poste de directrice de l’Institut français d’Afrique du Sud à Johannesburg (2002-2006), puis celui d’attachée culturelle à l’Ambassade de France à New Delhi en Inde (2006-2010). Elle dirige ensuite le pôle des Saisons culturelles à l’Institut français à Paris.

Depuis début 2016, Bénédicte Alliot est directrice générale de la Cité internationale des arts, centre de résidences qui accueille simultanément plus de 300 artistes de toutes pratiques et toutes nationalités, situé au centre de Paris, dans les quartiers du Marais et de Montmartre.

© Victorine G.

Salma Mochtari

Salma Mochtari est une chercheuse et curatrice indépendante basée à Marseille, membre du collectif curatorial et éditorial Qalqalah قلقلة. Outre la programmation discursive, sa pratique curatoriale s’appuie sur les formes de la production collective par les workshops, la traduction ou l’écriture fictionnelle.

Ses recherches prennent appui sur les circulations conceptuelles entre les champs de l’art et de la philosophie contemporaine. Chercheuse à l’école supérieure d’art de Clermont-Métropole, elle étudie ce que les Black studies font faire aux artistes, curateur·rices, et travailleur·euses de l’art qui les travaillent. Elle a été responsable de la programmation discursive à KADIST Paris entre 2020 et 2022, où elle a développé une programmation éditoriale et curatoriale.

En 2023, elle est rapporteuse pour les Prix AWARE et mène avec Qalqalah قلقلة Losing Ground, une résidence de recherche sur les disparitions institutionnelles (au Kunstencentrum Buda, Belgique, avec l’artiste Mounira al Solh et les curatrices Line Ajan et Virginie Bobin), et Enough History, une programmation discursive sur les politiques du dire-vrai (avec la curatrice Virginie Bobin, au Tanzquartier à Vienne, Autriche).

 

© Victorine G.