Richard Learoyd rejoint la collection de la MEP

Cinq oeuvres du photographe anglais Richard Learoyd entrent au sein de la collection de la MEP grâce à une généreuse donation de Rafaël et Anne-Hélène Biosse Duplan.

« La première oeuvre que j’ai achetée me tournait le dos, un nu torsadé comme une colonne, dont la faible profondeur de champ évoquait des horizons lointains et une terrifiante intimité. La seconde était un cadavre, celui d’un flamand rose flamboyant, dont les plumes menaçaient de s’échapper au moindre courant d’air. Richard est collectionné avidement à travers le monde. Il était grand temps qu’il rejoigne le fonds de la MEP, et s’expose au public parisien. C’est un honneur et une joie d’en être le déclencheur. » Rafaël Biosse Duplan

 

Les œuvres de Richard Learoyd sont réalisées à l’aide de l’un des procédés photographiques les plus anciens : la camera obscura. Learoyd en fabrique une sur mesure et créé un appareil photo de la taille d’une pièce dans lequel le papier photographique est exposé. Le sujet – souvent une personne, habillée ou nue, parfois une nature morte – se trouve dans la pièce adjacente, séparé par une lentille. Richard Learoyd choisit avec précision ses modèles, leurs vêtements et chaque détail de l’image est minutieusement contrôlé par l’artiste. Pour les images en couleur, la lumière qui tombe sur le sujet est directement focalisée sur le papier photographique, sans négatif interposé. Travaillant avec du papier Ilfochrome à inversion de couleur, Richard Learoyd utilise ainsi sa camera obscura pour rendre une seule image positive, unique et très détaillée, sans négatifs ni technologie numérique. Le résultat est une image sans grain.

Pour les images en noir et blanc, c’est sur un négatif géant que l’image se forme et les tirages sont réalisés à l’aide du procédé négatif/positif inventé en 1841 par l’Anglais W. H. Fox Talbot. Les négatifs mesurent jusqu’à 2 mètres de large, faisant de ses tirages par contact gélatine-argentique les plus grands jamais réalisés. Accompagné de sa propre camera obscura, Learoyd voyage en dehors de son studio londonien dans la campagne anglaise riche en histoire de l’art, le long de la côte californienne et à travers l’Europe de l’Est, produisant des images qui ont longtemps été latentes dans son imagination.

Les photographies de Richard Learoyd créent des récits qui traversent l’espace et le temps. Les personnes qui apparaissent dans ses images semblent habiter un monde d’une intensité psychologique particulière. Bien qu’elles semblent très contemporaines, ces figures possèdent également une qualité intemporelle qui les inscrit dans l’histoire de l’art. Les sujets qu’il choisit pour ses natures mortes possèdent une beauté exceptionnelle et évocatrice. Ses images deviennent de plus en plus complexes. Par exemple le groupe de pies piégées dans des fils (A murder of magpies, 2013) ou encore lorsqu’il découvre un sac discret et mystérieux avec des filets de pêche sur une plage du Portugal (The sins of the father, 2016).

Deux tirages en couleurs et trois tirages noir et blanc rejoignent la collection de la MEP, montrant une partie de l’exercice technique et esthétique du photographe Richard Learoyd.

Richard Learoyd, A New Man, 2015 Tirage couleur à destruction de colorants (Ilfochrome) par exposition directe (Camera Obscura) - Épreuve unique, 147,5 x 122 cm Collection MEP, Paris. Don de Rafaël et Anne-Helène Biosse Duplan en 2024 © Richard Learoyd

Richard Learoyd, Agnes at table, 2007 Tirage couleur à destruction de colorants (Ilfochrome) par exposition directe (Camera Obscura) - Épreuve unique, 122 x 122 cm Collection MEP, Paris. Don de Rafaël et Anne-Helène Biosse Duplan en 2024 © Richard Learoyd

Richard Learoyd, A murder of magpies, 2013 Tirage gélatino-argentique par contact (Camera obscura), 129,5 x 124,5 cm Collection MEP, Paris. Don de Rafaël et Anne-Helène Biosse Duplan en 2024 © Richard Learoyd

Richard Learoyd, The sins of the father, 2016 Tirage gélatino-argentique par contact (Camera obscura), 102,6 x 165,1 cm Collection MEP, Paris. Don de Rafaël et Anne-Helène Biosse Duplan en 2024 © Richard Learoyd

Richard Learoyd, Agnes, July 2013 (3) Tirage gélatino-argentique par contact (Camera Obscura) Collection MEP, Paris. Don de Rafaël et Anne-Helène Biosse Duplan en 2024 © Richard Learoyd

L'artiste

Richard Learoyd

Richard Learoyd est un artiste photographe britannique. Né à Nelson, Lancashire en 1966, il a étudié les beaux-arts à la Glasgow School of Art et a obtenu son diplôme en 1990. Learoyd est surtout connu pour son utilisation de la camera obscura, un appareil photographique de la taille d’une pièce. Son travail adhère principalement aux genres traditionnels du paysage, du portrait et de la nature morte.

Le travail de Learoyd est collectionné dans des musées prestigieux tels que le V&A et la Tate à Londres, le MoMA New York, le San Francisco Museum of Modern Art et le Centre Pompidou, et rejoint, désormais, la collection de la MEP.

Learoyd a eu des retrospectives au V&A à Londres, au J.P. Getty Museum à Los Angeles et à la Fundación MAPFRE à Madrid. Learoyd est représenté par la Fraenkel Gallery, San Francisco et la PACE Gallery, New York.

La collection de la MEP

La collection de la Maison Européenne de la Photographie est représentative de la création photographique internationale des années 1950 à nos jours. Elle est consacrée aux trois supports de diffusion majeurs de la photographie que sont le tirage d’exposition, la page imprimée et le film. La collection d’œuvres photographiques, et de vidéos d’artiste, est constituée de près de 25 000 oeuvres à ce jour. Elle est présentée dans des expositions temporaires à la MEP ou hors les murs.

La collection prend en compte l’ensemble des démarches artistiques, du reportage à la photographie de mode en passant par les pratiques documentaires actuelles, jusqu’aux oeuvres se situant à la frontière de la photographie et des arts plastiques. Collection d’auteur·ices, elle est constituée essentiellement de tirages d’exposition réalisés par l’artiste ou sous son contrôle. Deux principes guident la politique d’acquisition : la prise en compte de la diversité des approches artistiques en termes de géographie, d’origine des artistes, de genre, en lien avec la direction artistique de la MEP et la constitution d’ensembles, par l’acquisition de séries entières réalisées par les plus grand·es photographes.

La MEP a noué des relations fortes avec de nombreux·ses artistes et a pu ainsi, grâce à leur générosité, réunir des ensembles d’oeuvres, qui, pour certain·es, couvrent la totalité de leur carrière. Elle s’accroît chaque année, grâce aux expositions de la MEP, par la production d’oeuvres ou par les dons des artistes exposé·es. Elle s’appuie aussi, aujourd’hui, sur la générosité de grand·es donateur·ices et la participation essentielle du Cercle des collectionneurs de la MEP, dont Rafaël et Anne-Hélène Biosse Duplan font partie.

Richard Learoyd rejoint la collection de la MEP

Cinq oeuvres du photographe anglais Richard Learoyd entrent au sein de la collection de la MEP grâce à une généreuse donation de Rafaël et Anne-Hélène Biosse Duplan.

« La première oeuvre que j’ai achetée me tournait le dos, un nu torsadé comme une colonne, dont la faible profondeur de champ évoquait des horizons lointains et une terrifiante intimité. La seconde était un cadavre, celui d’un flamand rose flamboyant, dont les plumes menaçaient de s’échapper au moindre courant d’air. Richard est collectionné avidement à travers le monde. Il était grand temps qu’il rejoigne le fonds de la MEP, et s’expose au public parisien. C’est un honneur et une joie d’en être le déclencheur. » Rafaël Biosse Duplan

 

Les œuvres de Richard Learoyd sont réalisées à l’aide de l’un des procédés photographiques les plus anciens : la camera obscura. Learoyd en fabrique une sur mesure et créé un appareil photo de la taille d’une pièce dans lequel le papier photographique est exposé. Le sujet – souvent une personne, habillée ou nue, parfois une nature morte – se trouve dans la pièce adjacente, séparé par une lentille. Richard Learoyd choisit avec précision ses modèles, leurs vêtements et chaque détail de l’image est minutieusement contrôlé par l’artiste. Pour les images en couleur, la lumière qui tombe sur le sujet est directement focalisée sur le papier photographique, sans négatif interposé. Travaillant avec du papier Ilfochrome à inversion de couleur, Richard Learoyd utilise ainsi sa camera obscura pour rendre une seule image positive, unique et très détaillée, sans négatifs ni technologie numérique. Le résultat est une image sans grain.

Pour les images en noir et blanc, c’est sur un négatif géant que l’image se forme et les tirages sont réalisés à l’aide du procédé négatif/positif inventé en 1841 par l’Anglais W. H. Fox Talbot. Les négatifs mesurent jusqu’à 2 mètres de large, faisant de ses tirages par contact gélatine-argentique les plus grands jamais réalisés. Accompagné de sa propre camera obscura, Learoyd voyage en dehors de son studio londonien dans la campagne anglaise riche en histoire de l’art, le long de la côte californienne et à travers l’Europe de l’Est, produisant des images qui ont longtemps été latentes dans son imagination.

Les photographies de Richard Learoyd créent des récits qui traversent l’espace et le temps. Les personnes qui apparaissent dans ses images semblent habiter un monde d’une intensité psychologique particulière. Bien qu’elles semblent très contemporaines, ces figures possèdent également une qualité intemporelle qui les inscrit dans l’histoire de l’art. Les sujets qu’il choisit pour ses natures mortes possèdent une beauté exceptionnelle et évocatrice. Ses images deviennent de plus en plus complexes. Par exemple le groupe de pies piégées dans des fils (A murder of magpies, 2013) ou encore lorsqu’il découvre un sac discret et mystérieux avec des filets de pêche sur une plage du Portugal (The sins of the father, 2016).

Deux tirages en couleurs et trois tirages noir et blanc rejoignent la collection de la MEP, montrant une partie de l’exercice technique et esthétique du photographe Richard Learoyd.

Richard Learoyd, The sins of the father, 2016 Tirage gélatino-argentique par contact (Camera obscura), 102,6 x 165,1 cm Collection MEP, Paris. Don de Rafaël et Anne-Helène Biosse Duplan en 2024 © Richard Learoyd

Richard Learoyd, A murder of magpies, 2013 Tirage gélatino-argentique par contact (Camera obscura), 129,5 x 124,5 cm Collection MEP, Paris. Don de Rafaël et Anne-Helène Biosse Duplan en 2024 © Richard Learoyd

Richard Learoyd, Agnes at table, 2007 Tirage couleur à destruction de colorants (Ilfochrome) par exposition directe (Camera Obscura) - Épreuve unique, 122 x 122 cm Collection MEP, Paris. Don de Rafaël et Anne-Helène Biosse Duplan en 2024 © Richard Learoyd

Richard Learoyd, A New Man, 2015 Tirage couleur à destruction de colorants (Ilfochrome) par exposition directe (Camera Obscura) - Épreuve unique, 147,5 x 122 cm Collection MEP, Paris. Don de Rafaël et Anne-Helène Biosse Duplan en 2024 © Richard Learoyd

Richard Learoyd, Agnes, July 2013 (3) Tirage gélatino-argentique par contact (Camera Obscura) Collection MEP, Paris. Don de Rafaël et Anne-Helène Biosse Duplan en 2024 © Richard Learoyd

L'artiste

Richard Learoyd

Richard Learoyd est un artiste photographe britannique. Né à Nelson, Lancashire en 1966, il a étudié les beaux-arts à la Glasgow School of Art et a obtenu son diplôme en 1990. Learoyd est surtout connu pour son utilisation de la camera obscura, un appareil photographique de la taille d’une pièce. Son travail adhère principalement aux genres traditionnels du paysage, du portrait et de la nature morte.

Le travail de Learoyd est collectionné dans des musées prestigieux tels que le V&A et la Tate à Londres, le MoMA New York, le San Francisco Museum of Modern Art et le Centre Pompidou, et rejoint, désormais, la collection de la MEP.

Learoyd a eu des retrospectives au V&A à Londres, au J.P. Getty Museum à Los Angeles et à la Fundación MAPFRE à Madrid. Learoyd est représenté par la Fraenkel Gallery, San Francisco et la PACE Gallery, New York.

La collection de la MEP

La collection de la Maison Européenne de la Photographie est représentative de la création photographique internationale des années 1950 à nos jours. Elle est consacrée aux trois supports de diffusion majeurs de la photographie que sont le tirage d’exposition, la page imprimée et le film. La collection d’œuvres photographiques, et de vidéos d’artiste, est constituée de près de 25 000 oeuvres à ce jour. Elle est présentée dans des expositions temporaires à la MEP ou hors les murs.

La collection prend en compte l’ensemble des démarches artistiques, du reportage à la photographie de mode en passant par les pratiques documentaires actuelles, jusqu’aux oeuvres se situant à la frontière de la photographie et des arts plastiques. Collection d’auteur·ices, elle est constituée essentiellement de tirages d’exposition réalisés par l’artiste ou sous son contrôle. Deux principes guident la politique d’acquisition : la prise en compte de la diversité des approches artistiques en termes de géographie, d’origine des artistes, de genre, en lien avec la direction artistique de la MEP et la constitution d’ensembles, par l’acquisition de séries entières réalisées par les plus grand·es photographes.

La MEP a noué des relations fortes avec de nombreux·ses artistes et a pu ainsi, grâce à leur générosité, réunir des ensembles d’oeuvres, qui, pour certain·es, couvrent la totalité de leur carrière. Elle s’accroît chaque année, grâce aux expositions de la MEP, par la production d’oeuvres ou par les dons des artistes exposé·es. Elle s’appuie aussi, aujourd’hui, sur la générosité de grand·es donateur·ices et la participation essentielle du Cercle des collectionneurs de la MEP, dont Rafaël et Anne-Hélène Biosse Duplan font partie.

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Agence Relations Media
Catherine Philippot
cathphilippot@relations-media.com
+33 (0)1 40 47 63 42

Les Enfants du Patrimoine à la MEP

La MEP participe à l’opération « Les Enfants du Patrimoine » en accueillant cinq classes, de l’élémentaire au lycée, pour une visite gratuite de l’exposition Thomas Mailaender — Les Belles Images, commentée par un·e conférencier·e le vendredi 20 septembre 2024.

La veille des Journées Européennes du Patrimoine, les CAUE (Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) organisent une journée spéciale dédiée aux scolaires : Les Enfants du Patrimoine. Cet événement offre une immersion unique dans le riche patrimoine du territoire national. Le réseau des CAUE propose aux élèves de la maternelle au lycée, encadré·es par leurs enseignant·es, un programme d’activités gratuites spécialement conçues pour elle et eux.

En 2023, ce ne sont pas moins de 41 000 élèves qui ont profité de ces activités grâce à la mobilisation de 600 acteur·ices culturel·les, associatif·ves et institutionnel·les réparti·es sur tout le territoire français, métropolitain et ultramarin.

____________________

Cette manifestation bénéficie du soutien du ministère de la Culture et du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, dans le cadre de l’opération « Levez les yeux ».

Lancement du livre Photo Against The Machine d’Ann Massal

Durant trois mois, la MEP a reçu la créatrice et photographe Ann Massal pour une résidence de recherche autour d’un projet d’édition mêlant les collections du musée et l’intelligence artificielle. Une recherche à la croisée des chemins entre écriture créative, photographie et intelligence artificielle.

Pendant ses trois mois de résidence, du 5 janvier au 20 avril 2024, l’artiste a eu un accès complet à la base de données de la collection de la MEP. Elle a soumis à une intelligence artificielle, dans l’idée d’une conversation fictive, une série de questions relatives à 25 photographes de la collection qui ont marqué l’histoire. Les questions abordées vont du marché de l’art à la thématique du médium photographique, en passant par des tentatives plus philosophiques.

Le projet a donné lieu à la création d’un livre en collaboration avec JBE Books. Entre essai philosophique et critique d’art de l’une des collections photographiques les plus emblématiques au monde, ce livre photo apporte un nouvel éclairage sur le monde de la photographie grâce à la perspective du langage de l’intelligence artificielle.

Une table ronde organisée à la MEP le jeudi 26 septembre 2024 sera l’occasion de découvrir les différentes étapes de réalisation du projet, notamment les échanges avec les artistes et les ayants-droits ainsi que le travail d’édition réalisé en étroite collaboration avec le comité éditorial de JBE Books et de l’équipe de la collection de la MEP. Esther Ferrer, une des photographes choisies dans la Collection de la MEP par Ann Massal, sera également présente à la discussion. Cette rencontre sera suivie d’une signature d’Ann Massal à partir de 20h, à la librairie de la MEP.

L'artiste

© Gilles Dacquin

Ann Massal

Née et travaillant à Paris, après avoir vécu à New York et à Londres, Ann Massal est une artiste conceptuelle et une photographe qui travaille à la fois dans le monde de la beauté et dans celui de la gastronomie. Elle a appris la photographie à l’école St Martins et aux côtés de JHEngström. Son travail est toujours empreint d’ambiguïté et déforme notre perception traditionnelle de la photographie. Elle a été largement exposée, notamment au Tribowl-Incheon, au CENTQUATRE Paris, au Helsinki Photo Festival, au Cadaques Photo Festival et bien d’autres encore. Son premier livre, The Eye of The Cyclops (Kehrer Verlag), a remporté la médaille d’argent pour le Livre Conceptuel Allemand de l’Année (2019), et son dernier projet On Love, Violence & The Lack of It a été finaliste du Prix Fisheye 2023 et exposée en 2023 au CENTQUATRE Paris dans le cadre du Festival Circulations.

© Gilles Dacquin

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Dakoua Romane Yeboua, lauréat de la Résidence Leridon 2024

Découvrez le lauréat de la Résidence MEP – Collection Gervanne + Matthias Leridon – Cité internationale des arts !

Il s’agit d’un programme de résidence qui s’adresse aux talents émergents de la photographie africaine, à l’initiative de Gervanne et Matthias Leridon et en collaboration avec la MEP – Maison Européenne de la Photographie et la Cité internationale des arts à Paris, dont l’objectif est de soutenir la jeune création africaine et de mettre en valeur les pratiques artistiques qui explorent de nouvelles formes de photographie. Il s’agit aussi de promouvoir la mobilité des artistes afin qu’ils puissent partager leur travail et élargir leur réseau artistique et professionnel.

Avec ce programme, maintenant dans sa troisième édition, la Collection Gervanne + Matthias Leridon et ses partenaires s’engagent à soutenir le projet du lauréat en lui permettant de bénéficier d’un accompagnement privilégié et d’une résidence financée de trois mois au cœur de Paris.

Image en une : Yeboua Dakoua Romane, Seignement 2, de la série « On the road », 2023

Le lauréat

Dakoua Romane

Dakoua Romane Yeboua

Dakoua Romane Yeboua est un jeune photographe ivoirien, né à Dabou.Résident à Abidjan, région des lagunes, Côte D’Ivoire, Il s’intéresse tout d’abord à la photographie via les travaux de son frère Raymond Dakoua, photographe résident à Bruxelles.

C’est la rencontre de François-Xavier Gbré qui l’encouragera à réaliser ses premiers reportages ; il l’assistera d’ailleurs lors du montage de l’exposition « La Nage de l’Eléphant » en 2021 à la Galerie Cécile Fakhoury, Abidjan. Admirateur de l’architecture urbaine, il débute en 2023, « On the road » une documentation sur la transformation du paysage urbain de la ville d’Abidjan. En juin 2023, il participe à l’exposition collective « Polymères, Arts Plastiques » au Musée des Cultures Contemporaines Amadou Toungara (MuCAT), Abobo, Abidjan, où il a exposé une sélection de son reportage « le pouvoir du plastique » au sujet de la pollution des déchets dans les paysages urbains. Dans la même année, il participe au programme éducatif de narration visuelle sur l’agriculture régénératrice en Côte d’Ivoire organisé par NOOR fondation. Faisant aussi la rencontre de la photographe éthiopienne Aïda Muluneh, initiatrice de l’Africa Foto Fair (AFF) ; il sera assistant à la production de cet évènement AFF 2023. Son travail artistique et engagé lui permet d’exposer aux Rencontres Internationales des Peintures de Ouagadougou (RIPO 2023).

Malgré les obstacles rencontrés dans le domaine de la photographie dans son pays, Dakoua Romane Yeboua persiste à faire entendre sa voix à travers son objectif.

Dakoua Romane

Yeboua Dakoua Romane, Fissures de la modernité , de la série « On the road », 2023

Yeboua Dakoua Romane, Il me reste la contemplation, je m'assieds , de la série « On the road », 2023

Yeboua Dakoua Romane, L'eau, source de vie , de la série « On the road », 2023

Yeboua Dakoua Romane, La tour F vue du 5ème pont , de la série « On the road », 2023

Yeboua Dakoua Romane, La cabine téléphonique, de la série « Sur les traces du passé », 2024

Yeboua Dakoua Romane, La motobécane, de la série « Sur les traces du passé », 2024

Yeboua Dakoua Romane, La motobécane 2, de la série « Sur les traces du passé », 2024

Yeboua Dakoua Romane, Héritage 1, de la série « Sur les traces du passé », 2024

La Collection Gervanne + Matthias Leridon

La Collection Gervanne + Matthias Leridon est fondée sur une profonde aventure humaine. C’est une histoire de passion, de rencontres, de coups de cœur esthétiques et de partis pris artistiques. Avec un ensemble de plusieurs milliers d’œuvres, cette collection fait référence dans le monde de l’art.

Amateur·rices averti·es, Gervanne et Matthias Leridon ont à cœur de partager avec le plus grand nombre cette passion qui les anime, cet engagement sincère et personnel qu’ils entretiennent avec chacun·e des artistes du continent africain. Plonger à la découverte de leur collection, c’est s’ouvrir à l’inattendu, c’est prendre part à une véritable exploration artistique de la diversité de la création contemporaine africaine.

Conscient·es et défenseur·ices du fait que l’Afrique est le continent de demain, Gervanne et Matthias Leridon n’ont de cesse de s’engager aux côtés de ces artistes qui pensent le monde, qui l’éclairent, le questionnent, le libèrent. Passionné·es, vous les croiserez en train de sillonner le continent pour dénicher de nouveaux talents, visiter les lieux de création de ces artistes engagés, échanger avec chacun·e d’entre eux.

Africa is the future.

La Cité internationale des arts

La Cité internationale des arts est une résidence d’artistes qui rassemble, au cœur de Paris, plus de 300 artistes et leur permet de mettre en œuvre un projet de création ou de recherche dans toutes les disciplines.

Sur des périodes de deux mois à un an, la Cité internationale des arts leur permet de travailler dans un environnement favorable à la création, ouvert aux rencontres avec des professionnel·les du milieu culturel. Les artistes en résidence bénéficient également d’un accompagnement sur mesure de la part de l’équipe de la Cité internationale des arts.

Dans le Marais ou à Montmartre, l’atelier-logement (espace de vie et de création) dont bénéficient les artistes en résidence leur permet de cohabiter avec multiples artistes et acteur·rices du monde de l’art de toutes les générations, de toutes les nationalités et de toutes les disciplines. En collaboration avec ses nombreux partenaires, la Cité internationale des arts ouvre plusieurs appels à candidatures thématiques et/ou sur projet tout au long de l’année.

Partenaires

La collection de la MEP voyage jusqu’à l’Espace Musées de l’aéroport Charles de Gaulle !

Du 26 juin au 08 décembre 2024, découvrez l’exposition Portraits d’une collection, à l’Espace Musées situé au cœur de la Porte M d’embarquement, au Terminal 2E à l’aéroport Paris Charles de Gaulle.

Riche d’une programmation s’attachant à présenter le meilleur de la création contemporaine, la MEP valorise également la présentation de sa collection par l’organisation de nombreuses expositions dans ses murs ou en France, comme à l’étranger. La collection de la MEP est représentative de la création photographique internationale des années 1950 à nos jours. Elle est consacrée aux trois supports de diffusion majeurs de la photographie que sont le tirage d’exposition, la page imprimée et le film.

La collection d’œuvres photographiques, et de vidéos d’artiste, est constituée de près de 25 000 œuvres à ce jour. Elle est présentée dans des expositions temporaires à la MEP ou hors les murs. La collection de livres et d’imprimés est constituée de 36 000 ouvrages consultables à la bibliothèque, où l’on peut également visionner 700 films réalisés par des photographes ou sur la photographie.

À l’occasion de l’exposition Portraits d’une collection, à l’attention du public-voyageur·euse de l’aéroport, la MEP a fait le choix de présenter une sélection de ses collections sous le prisme de trois grands thèmes : Paris, la Mode, et le Portrait. Ces thématiques de l’histoire de la photographie permettent de présenter le travail de photographes de renoms, tel·les que Richard Avedon, Valérie Belin, Brassaï, Hiro, William Klein, Sarah Moon, Bettina Rheims, et d’autres.

La collection de la MEP voyage jusqu’à l’Espace Musées de l’aéroport Charles de Gaulle !

Du 26 juin au 08 décembre 2024, découvrez l’exposition Portraits d’une collection, à l’Espace Musées situé au cœur de la Porte M d’embarquement, au Terminal 2E à l’aéroport Paris Charles de Gaulle.

Riche d’une programmation s’attachant à présenter le meilleur de la création contemporaine, la MEP valorise également la présentation de sa collection par l’organisation de nombreuses expositions dans ses murs ou en France, comme à l’étranger. La collection de la MEP est représentative de la création photographique internationale des années 1950 à nos jours. Elle est consacrée aux trois supports de diffusion majeurs de la photographie que sont le tirage d’exposition, la page imprimée et le film.

La collection d’œuvres photographiques, et de vidéos d’artiste, est constituée de près de 25 000 œuvres à ce jour. Elle est présentée dans des expositions temporaires à la MEP ou hors les murs. La collection de livres et d’imprimés est constituée de 36 000 ouvrages consultables à la bibliothèque, où l’on peut également visionner 700 films réalisés par des photographes ou sur la photographie.

À l’occasion de l’exposition Portraits d’une collection, à l’attention du public-voyageur·euse de l’aéroport, la MEP a fait le choix de présenter une sélection de ses collections sous le prisme de trois grands thèmes : Paris, la Mode, et le Portrait. Ces thématiques de l’histoire de la photographie permettent de présenter le travail de photographes de renoms, tels que Richard Avedon, Valérie Belin, Brassaï, Hiro, William Klein, Sarah Moon, Bettina Rheims, et d’autres.

Communiqué de presse

Contacts presse

Contact MEP
presse@mep-fr.org
+33 (0)1 44 78 75 08

Découvrez la prochaine Saison d’expositions à la MEP

La MEP est heureuse de présenter Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes, du 16 octobre 2024 au 19 janvier 2025. Initiée en 2020, l’exposition propose de retracer une histoire visuelle des plantes reliant l’art, la technologie et la science du XIXe siècle à nos jours. Réunissant plus de 40 artistes de différentes époques et nationalités, cette exposition met en regard des oeuvres photographiques historiques telles que les cyanotypes d’Anna Atkins, l’inventaire des formes végétales de Karl Blossfeldt ou encore les expérimentations au microscope de Laure Albin Guillot avec des créations d’artistes contemporain·es comme Jochen Lempert, Pierre Joseph, Angelica Mesiti, Agnieszka Polska ou encore Sam Falls.

Galeries

Anna Atkins, Asplenium angustifolium,
Tirage cyanotype, 33 x 23 cm, c.1852
Courtesy Wilson Centre for Photography

Conçue en six chapitres, cette exposition emprunte sa construction au roman de science-fiction : débutant sur l’idée d’un monde stable et identifiable, elle plonge progressivement dans des paysages incertains et inattendus. Les deux premiers chapitres intitulés respectivement « L’agentivité des plantes » et « Symbiose & contamination » sont consacrés à des approches dites objectives, liées à la science. Les quatre autres chapitres, dénommés « Au-delà du réel », « Les plantes vous observent », « Plantes et fictions politiques » et « Fictions spéculatives » abordent les accointances entre la science et la science-fiction, deux domaines qui ont fait de la flore un terrain d’expérimentation. Dépassant les clivages normatifs entre fiction et réalité, science et art, les artistes présent·es dans cette exposition s’affranchissent des catégories figées afin de capturer la complexité de la vie des plantes et de nos rapports aux êtres végétaux.

Cette exposition est l’occasion de plonger au coeur de la relation privilégiée qu’entretiennent la photographie et la vidéographie avec les plantes, deux techniques de captation de l’image dont l’utilisation première fut mise au service de la recherche scientifique. Paradoxalement, tout en s’interposant entre nous et le monde naturel, ces procédés photographiques et cinématographiques, au lieu de créer une distance, ont mis en lumière la subjectivité, l’intelligence et les capacités expressives des plantes, en palliant notre « myopie anthropocentriste ».

Image en une : Agnieszka Polska, The Book of Flowers, 2023 Vidéo HD, 9 min 38 sec © Agnieszka Polska Courtesy Galerie Dawid Radziszewski, Varsovie
Anna Atkins, Asplenium angustifolium,
Tirage cyanotype, 33 x 23 cm, c.1852
Courtesy Wilson Centre for Photography

Studio

Poster, 2024
© Ludovic Sauvage

Du 16 octobre 2024 au 1er décembre 2024

Ludovic Sauvage — Late Show

Le Studio de la MEP, espace dédié à la création émergente, accueille Late Show de l’artiste français Ludovic Sauvage.
Placé·es à la frontière d’un entre-deux spatio-temporel, les visiteur·euses découvrent des images où poésie et récit de science-fiction cohabitent. En travaillant l’image projetée, Sauvage interroge, à travers elle, notre rapport à la représentation, à l’espace et au temps.

Image de CORTEX, 2024
© María Silvia Esteve

Du 5 décembre 2024 au 19 janvier 2025

María Silvia Esteve — CORTEX

En deuxième partie de Saison, le Studio de la MEP présente la première exposition personnelle en France de la cinéaste argentine María Silvia Esteve, dont l’installation immersive CORTEX évoque notre rapport à la mémoire et à notre subconscient.

Partenaires

Découvrez la prochaine Saison d’expositions à la MEP !

La MEP est heureuse de présenter Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes, du 16 octobre 2024 au 19 janvier 2025. Initiée en 2020, l’exposition propose de retracer une histoire visuelle des plantes reliant l’art, la technologie et la science du XIXᵉ siècle à nos jours. Réunissant plus de 40 artistes de différentes époques et nationalités, cette exposition met en regard des oeuvres photographiques historiques telles que les cyanotypes d’Anna Atkins, l’inventaire des formes végétales de Karl Blossfeldt ou encore les expérimentations au microscope de Laure Albin Guillot avec des créations d’artistes contemporain·es comme Jochen Lempert, Pierre Joseph, Angelica Mesiti, Agnieszka Polska ou encore Sam Falls.

Galeries

Anna Atkins, Asplenium angustifolium,
Tirage cyanotype, 33 x 23 cm, c.1852
Courtesy Wilson Centre for Photography

Conçue en six chapitres, cette exposition emprunte sa construction au roman de science-fiction : débutant sur l’idée d’un monde stable et identifiable, elle plonge progressivement dans des paysages incertains et inattendus. Les deux premiers chapitres intitulés respectivement « L’agentivité des plantes » et « Symbiose & contamination » sont consacrés à des approches dites objectives, liées à la science. Les quatre autres chapitres, dénommés « Au-delà du réel », « Les plantes vous observent », « Les Plantes comme fiction politique » et « Fiction(s) spéculative(s) » abordent les accointances entre la science et la science-fiction, deux domaines qui ont fait de la flore un terrain d’expérimentation. Dépassant les clivages normatifs entre fiction et réalité, science et art, les artistes présent·es dans cette exposition s’affranchissent des catégories figées afin de capturer la complexité de la vie des plantes et de nos rapports aux êtres végétaux.

Cette exposition est l’occasion de plonger au coeur de la relation privilégiée qu’entretiennent la photographie et la vidéographie avec les plantes, deux techniques de captation de l’image dont l’utilisation première fut mise au service de la recherche scientifique. Paradoxalement, tout en s’interposant entre nous et le monde naturel, ces procédés photographiques et cinématographiques, au lieu de créer une distance, ont mis en lumière la subjectivité, l’intelligence et les capacités expressives des plantes, en palliant notre « myopie anthropocentriste ».

Image en une : Agnieszka Polska, The Book of Flowers (Le Livre des fleurs), 2023 Vidéo full HD, 9 min 38 sec © Agnieszka Polska Courtesy Galerie Dawid Radziszewski, Varsovie
Anna Atkins, Asplenium angustifolium,
Tirage cyanotype, 33 x 23 cm, c.1852
Courtesy Wilson Centre for Photography

Studio

Poster, 2024
© Ludovic Sauvage

Du 16 octobre 2024 au 1er décembre 2024

Ludovic Sauvage — Late Show

Le Studio de la MEP, espace dédié à la création émergente, accueille Late Show de l’artiste français Ludovic Sauvage.
Placé·es à la frontière d’un entre-deux spatio-temporel, les visiteur·euses découvrent des images où poésie et récit de science-fiction cohabitent. En travaillant l’image projetée, Sauvage interroge, à travers elle, notre rapport à la représentation, à l’espace et au temps.

Image de CORTEX, 2024
© María Silvia Esteve

Du 5 décembre 2024 au 19 janvier 2025

María Silvia Esteve — CORTEX

En deuxième partie de Saison, le Studio de la MEP présente la première exposition personnelle en France de la cinéaste argentine María Silvia Esteve, dont l’installation immersive CORTEX évoque notre rapport à la mémoire et à notre subconscient.

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Tatjana Danneberg exposée au Studio de la MEP

En deuxième partie de la Saison, le Studio de la MEP est heureux de présenter la première exposition personnelle de l’artiste Tatjana Danneberg. Son exposition Something Happened est à découvrir du 19 juillet au 29 septembre 2024.

À travers l’expérimentation de matières et de procédés de transfert des images sur la toile, Tatjana Danneberg transforme ses photographies analogiques prises sur le vif en peintures expressives. En utilisant des appareils photo bon marché, l’artiste cherche à prolonger des souvenirs occasionnels en représentant des proches, des connaissances, des objets du quotidien dans des prises de vue familières et souvent intimes. Sa technique de passage de la photographie à la peinture est assez complexe. Les images sont d’abord agrandies et imprimées au jet d’encre sur des feuilles de film plastique. Elles sont ensuite peintes au gesso, laissées à sécher et mouillées à nouveau dans l’eau pour être finalement séparées de la feuille et transférées sur la toile. Le résultat final est connu une fois que la feuille est ôtée de la toile. Révélant des fragments d’objets, des actions banales, ou même l’absence totale d’action, ces clichés s’apparentant à de la photographie amateure sont transfigurés ainsi en un puissant geste pictural. Les coups de pinceau appliqués par l’artiste de manière intuitive suivent la composition de la photographie, y ajoutent du mouvement, tout en occultant une partie de l’image.

Déployées du sol au plafond, les oeuvres de Tatjana Danneberg exposées au Studio évoquent des affiches lacérées recouvrant l’espace urbain. Agrandies et superposées aux aplats de couleurs vives, ces images intimes sont ainsi mises à distance. Elles s’autonomisent, provoquant un sentiment d’aliénation. Une forme de paradoxe se crée entre deux régimes de vision – l’observation minutieuse et prolongée des choses qui nous entourent et la curiosité passagère provoquée par des images publicitaires qui s’imposent à notre regard malgré nous. Manipulant et déconstruisant les images, l’artiste interroge la nature et le statut de la photographie, la manière dont elle est diffusée et la valeur que nous lui attribuons.

À l’occasion de l’exposition, un fanzine est publié chez Mörel Books.

Image en une : Almost Grown, 2024 © Tatjana Danneberg

L'artiste

Tatjana Danneberg © Marcin Zarzeka

Tatjana Danneberg

Tatjana Danneberg est née en 1991, elle vit et travaille à Vienne. Elle est diplômée du Technical University à Vienne, de l’Academy Of Fine Arts à Vienne et de Staatliche Hochschule für Bildende Künste à Francfort. Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles à Salzburger Kunstverein (2021), à La Maison de Rendez-Vous, Bruxelles (2020), mais également dans les galeries LambdaLambdaLambda, Prishtina et Galeria Dawid Radziszewski, Varsovie.

Tatjana Danneberg © Marcin Zarzeka

Something Happened, 2024 Impression pigmentaire, gesso, acrylique, pigments, colle sur toile 210 x 140 cm © Tatjana Danneberg

Private Geheimsache, 2024 Impression pigmentaire, gesso, acrylique, pigments, colle sur toile 210 x 140 cm © Tatjana Danneberg

Be Original (être original), 2023, Gesso, impression jet d'encre sur toile, colle sur toile 60 x 90 cm © Tatjana Danneberg

Gravitacja, 2024 Impression pigmentaire, gesso, acrylique, pigments, colle sur toile 105 x 70 cm © Tatjana Danneberg

Fiebertraum, 2024 Gesso, pigments, gouache, impression jet d'encre sur toile 100x150 cm © Tatjana Danneberg

Almost Grown, 2024 Impression pigmentaire, gesso, acrylique, pigments, colle sur toile 60 x 40 cm © Tatjana Danneberg

Presse

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Cette exposition a été labellisée par Paris 2024